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DE LA CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES
projection verticale du déplacement du centre de gravité de la chaudière ; le contre- poids horizontal annule sa projection horizontale; en calculant les contre-poids qui annulent ce déplacement projeté sur des directions intermédiaires assez rapprochées , et appliquant respectivement à plusieurs machines
d'une même série la valeur minimum, et un certain nombre de valeurs intermédiaires, on obtiendra, avec le temps, la solution la plus convenable pour chaque type. Elle ressortira tout naturellement de l'observation comparative des circonstances de la marche et de l'entretien. NOTE E (n° 25).
Sur la l'abri.,
lion des essieux
coudés.
Procédé ordinaire.
Les établissements les plus renommés, ceux dont la marque est regardée ordinairement comme une garantie de la qualité de leurs produits, échouent souvent dans la fabrication des essieux coudés. Aussi, quoique les ingénieurs aient soin de se faire livrer ces essieux bruts de forge et de refuser ceux dans lesquels le travail au tour décèle les moindres défauts, ce sont toujours des pièces suspectes, même après l'examen le plus minutieux. La maison Jackson, Petin et Gaudet , à laquelle l'industrie du fer et notamment l'élaboration de grosses pièces de forge doit de si remarquables perfectionnements, n'a pas négligé
TRÈSPUISSANTES ET A PETITE VITESSE.
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cher à atténuer les effets de cette coïncidence ; pour y parvenir, les habiles constructeurs de Rive-de-Gier opèrent comme il Perfectionnement
suit : on trace le contour des coudes sur le paquet corroyé,
indiquent que cetteconsolidation au moyen de métal de fil augmente notablement la résistance des manivelles à la rupture par le choc. Reste à savoir si elle exercera une influence égale sur la résistance aux efforts qui tendent incessamment, dans le service, à détruire la solidarité produite par la soudure. Les dimensions qu'exigent aujourd'hui les essieux coudés et
qui augmentent d'autant les difficultés de la fabrication, et les conditions très-défavorables dans lesquelles ils travaillent,
compliquent beaucoup le problème. Un léger défaut, sans conséquence pour les essieux droits, est désastreux pour ceux-ci. Si la solution est possible, on la trouvera sans doute dans l'emploi de l'acier fondu et martelé, qui possède seul ces deux propriétés : grande résistance et homogénéité complète. Les constructeurs allemands, familiarisés depuis longtemps avec l'application de l'acier fondu aux diverses pièces du mécanisme et aux essieux droits, n'ont pas négligé d'en tirer parti pour la fabrication des essieux coudés. M. Krupp, entre autres,
de lutter contre des obstacles analogues à ceux qu'elle a si
en a déjà livré un certain nombre. MM. Jackson Petin et
souvent rencontrés et vaincus ; ces habiles industriels ont bien voulu me communiquer les résultats de leurs recherches. Dans le procédé ordinaire, les manivelles sont découpées à froid (Pl. IV, fig. 5) dans un plateau obtenu par le corroyage d'un paquet de barres plates. En admettant même que la soudure à cur soit parfaite, la résistance des plans de soudure est toujours moindre que celle des fibres du métal ; or, comme il y a toujours une surface de soudure mu, mn voisine du raccordement des coudes avec le corps de l'essieu et par suite de l'axe de rotation cc', il y a toujours aussi une section de moindre résistance qui coïncide à très-peu près avec celle dans laquelle se développe l'effort moléculaire maximum (i.). Il faut donc cher-
. Gaudet étudient également la question à ce point de vue, et ils ne tarderont pas à livrer aux chemins de fer des produits qui répondront sans doute à toutes les exigences.
(t) On sait que la rupture s'opère, en effet, presque invariablement à la base des manivelles. On a eu quelques exemples de rupture du corps mente de l'essieu (tout récemment, par exemple, au chemin de Lyon), mais ce sont des anomalies, il n'y a pas plus de tendance à ce mode de rupture dans les essieux coudés que dans les essieux droits.
par
formé de barres en long ; puis on fait de chaque 'côté une re- Pitin et Gaude,. charge sur les coudes au moyen de mises transversales p, p, avec amorces de soudure. Quelques expériences faites à l'usine
NOTE F (n° 33).
La vaporisation brute, par unités de surface et de temps,
La vaporisation
ha biluellen.tent est ordinairement plus considérable dans les machines à voya- est plus aell,e dans geurs que dans celles à marchandises, mais sans qu'il en soit les machines à voyageurs que nécessairement ainsi, car la vitesse de translation n'a, en elle- dans celles à mit, même, aucune influence sur la production de vapeur. Si cette chandises. différence existe habituellement, c'est uniquement parce que le rapport de la vitesse de translation au rayon des roues motrices, et par suite le nombre de tours des roues ou le nombre
de remplissages des cylindres, est plus grand dans les machines à voyageurs que dans les machines à marchandises. Par exemple une locomotive Crampton, à cylindres de o'n,/to et'