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TRÈS-PUISSANTES ET A PETITE VITESSE.
DE LA CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES 596 de déclanchement qui permet de restituer assez facilement au
train la faculté de reculer (voir l'explication des figures). Quant à l'autre écueil des freins de ce genre, leur mise en jeu sous l'influence des simples variations qu'éprouve inévitablement la vitesse,. les essais faits au Semring paraissent établir que l'auteur a su l'éviter, au moins pour les trains peu considérables sur lesquels on a opéré. Le serrage de tous les freins s'o-
pérait par le seul fait d'un ralentissement de la tête du train, d(i soit à la fermeture du régulateur, soit à un léger serrage du frein à bras du tender ; en un mot, sous l'influence d'un ralentissement volontaire; mais il n'avait jamais lieu spontanément.
Il faudrait, pour compléter ce système, que le déclanchement qui permet le recul pût s'effectuer à la fois et immédiatement dans toute l'étendue du train, au lieu d'exiger par chaque wagon une opération distincte ; quoique la masse même des
trains exclue la possibilité d'un recul pour ainsi dire instantané, il convient d'éviter de rendre cette manoeuvre plus longue et plus compliquée. Du reste, le dé,clanchement ne prive pas le train de ses moyens d'arrêt. Seulement, au lieu de freins automoteurs on a alors des freins ordinaires à vis, qui fonctionnent, comme l'indique la figure, indépendamment de la position occupée dans la coulisse, par l'arbre qui commande la bielle des sabots (voir -l'explication des planches).
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EXPLICATION DES PLANCHES.
PLANCnit FIG. I à 4. Machine américaine modifiée par M. Engerth. Vaporisation et distribution, fig. 1 et 2. La chaudière a 189 tubes de 4".',70, assemblés , comme Cela se pra-
tique ordinairement dans les machines qui marchent au bois , sans viroles, et au moyen d'un raboutissage en cuivré rouge. Il n'y a pas de diaphragme pour soutenir tel tubes; on sait que ce sup-
port a l'inconvénient de les couper, effet qu'on pourrait da reste cmpécher en interposant entre le tube et la plaque une petite bague en fer. La seule modification à introduire pour approprier la machine à la combustion de coke, consisterait dans l'abaissement de la grille, et dang l'addition de viroles aux joints des tubes, au moins vers lé foyer. col de cigne, et tuyaux d'introduction. tuyaux d'émission et d'échappement.
tuyau qui s'embranche de chaque côté sur la base du tuyau d'émission, et sert à diriger la vapeur dans le tender. tige servant à manoeuvrer la valve qui distribue la vapeur entre le tender et l'échappement. bielle motrice.
C'est l'essieu extrême, a, qui est moteur. Cette position, très-convenable dans les machines à roues libres, n'est plus motivée, en général, pour les roues couplées, celles du milieu devant porter autant que les autres. 11 est même préférable alors de prendre pour essieu moteur celui du milieu , pour rendre indépendants l'un de l'autre les accOnplements d'avant et d'arrière; mais on eût é,té conduit, dans la machine dont il s'agit, à des obliquités excessives des bielles motrices , par suite du rapprochement des essieux et de la grandeur de la course: è6, bielle articulée pour l'accouplement des deux essieux antérieurs. y, excentriques de distribution. Les poulies sont calées sur une fausse manivelle en acier fondu, faisant corps avec le manneton moteur. La coulisse e est retournée et fixe ( système Bousson ), et à avances constantes du tiroir pour toutes les positions du levier de marche. arbre de relevage de la bielle qui transmet le mouvement de la coulisse au tiroir.
s, excentriques spéciaux de l'alimentation, calés sur l'essieu du milieu.
TOME VI, 1854.
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