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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
calcaires ferrugineux ou manganésiens ; toutes ces roches sont toujours d'un brun foncé et quelquefois marbrées. Fissurées en tous sens, les couches présentent de nombreuses cavités, remplies de géodes de
nâtre à la surface. Ses assises sont séparées entre elles par des lits de marnes noires, bleuâtres et feuilletées, dont l'épaisseur augmente graduellement jusque dans
chaux carbonatée rhomboédrique. Aux environs de Montinirat et des Combettes , les couches inférieures de cet étage deviennent très-furugineuses , et on y trouve des indices de manganèse. Quelques échantillons , pris sur ces couches, nous ont donné à l'analyse 12 à 15 p. 100 de peroxyde de fer,
un peu de carbonate de chaux, et le reste en sable
quartzeux. Nous avons fait aussi plusieurs analyses des calcaires dolomitiques, pris notamment dans les quartiers à alquifoux , et voici la composition, que nous avons presque toujours trouvée Carbonate de chaux Carbonate de magnésie Peroxyde de fer. Résidu quartzeux Eau, traces de manganèse
.
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Cet étage se termine, particulièrement dans le
quartier des Bondons , par une couche arénacée assez épaisse : elle se compose de menus fragments de calcaire d'un jaune sale, très-mal cimentés par un peu d'argile, et presque sans consistance. Nulle part on n'observe de fossiles dans cet étage. La puissance totale des calcaires dolomitiques varie entre 25 et 5o mètres. Il est rare qu'ils ne soient pas immédiatement recouverts par les assises plus minces de l'étage suivant. 3° Calcaire Ce groupe se compose de couches de om,So à om,5 o grYPhée8arqué". d'épaisseur, d'un calcaire gris clair à l'intérieur et jan-
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la partie supérieure, c'est-à-dire jusqu'au voisinage des marnes supraliassiques. Quelquefois les dernières couches calcaires sont chargées de noyaux siliceux trèsab ond ants .
La teinte seule des deux étages qui précèdent, suffit pour les délimiter, et même à de grandes distances ; car la couleur foncée des couches dolomitiques contraste toujours fortement avec le jaune pâle des calcaires à gryphées. D'un autre côté, l'absence absolue de fossiles dans les premières et l'abondance si grande dans les secondes des gryphées, des bélemnites, des ammonites et des peignes sont des différences qui justifient suffisamment la distinction que nous avons admise. C'est la formation du lias inférieur ainsi composée,
qui couvre les plateaux granitiques ou schisteux d' Allem, Gendric, Grosviala, Bagnols, Blegmard, Cubières, etc., au nord de la Lozère, et ceux de Montmirat , des Bondons, etc., au sud. C'est enfin dans les couches dolomitiques, que sont concentrés tous les gîtes d'alquifoux , exploités sur ces divers points. Les marnes supraliassiques viennent en recouvre- 4^ Marnes ment sur les deux étages ci-dessus décrits, mais un peu supraliassiques.
à l'ouest de la limite des terrains secondaires et des terrains cristallisés. Cette partie supérieure du lias consiste en couches ou feuillets de marnes noires bitumineuses, d'un délit assez facile. Dans leurs assises supérieures, on voit souvent intercalées des couches minces
d'un calcaire jaunâtre à l'extérieur et gris cendré à l'intérieur. Ces marnes sont toujours chargées d'un grand nombre de bélemnites ; on y voit fréquemment