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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
aussi des ammonites ferrugineuses. Les deux ou trois cônes, que cet étage forme entre les Bondons et les Combettes , sont très-riches en fossiles de cette sorte. Les marnes supraliassiques disparaissent souvent sous les étages oolitiques ; mais on les aperçoit presque toujours dans les coupes naturelles, et leur puissance augmente rapidement vers le sud et vers l'ouest. Toute la formation du lias est, de même que le trias, traversée par certains filons métallifères, et les couches elles-mêmes deviennent quelquefois assez riches en minerais, pour être très-exploitables. Nous reviendrons sur ces faits plus tard, dans l'étude des filons. L'absence de minéraux métalliques, dans les divers Formation jurassigne. étages oolitiques, nous a engagé à ne pas faire sur notre carte, de distinction de groupes. Au reste, cette formation est très-peu développée dans la partie de terrains secondaires comprise dans notre travail, et nous n'en parlerons pas. Terminons par quelques mots sur l'allure générale des couches secondaires. En général, soit dans le trias, soit dans le lias et même dans l'oolite, le pendage des couches est très-faible ; elles paraissent même souvent horizontales. Là où le pendage est le plus fort, il ne
dépasse pas io à 15° au plus ; tantôt au nord, tantôt au sud, avec une direction E.-0. en moyenne. CHAPITRE II. DIVISION PAR GROUPES DES GÎTES MÉTALLIFÈRES.
Les gîtes métallifères, que nous allons décrire, sont
disséminés dans les divers terrains que nous avons étudiés, quoique cependant assez inégalement répartis entre eux ; la formation schisteuse est en effet de beau-coup la plus riche en minerais métalliques. Ces miné-
ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES,
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raux ou minerais métalliques sont pour la Plupart en filons ; si on en trotive qiiélques-tiris en amas ou en couches, ils paraissent même encore en ce cas, en relation avec quelque gisement en filon. Après les gîtes con-
tenant du plomb, argentifère ou non, du cuivre, de l'antimoine, nous n'aurons guère à citer d'autres minerais réellement exploitables (1). Ainsi, certaines couches du lias et du tryas sont assez riches en oxyde de fer, mais cependant, à cause des circonstances locales, pas assez pour être exPloitées. Le manganèse oxydé, voilà le seul minerai à ajouter à ceux de plomb et de cuivre. Aussi, 'mus rapporterons les gîtes à décrire, aux titres suivants 1° Gîtes de galène argentifère; 20 Gîtes de galène argentifère avec cuivre, ou gîtes plombo-cuivreux ;
5' Gîtes de cuivre pyriteux ; 4. Gîtes d'alquifoux ou de galène pauvre en argent ; 5° Gîtes d'antimoine sulfuré; 6° Gîtes de manganèse.. (i) On a souvent signalé des gisements de houille dans cette contrée; mais le terrain houiller proprement dit n'affleure nulle part dans la Lozère ; on peut même affirmer qu'il n'existe pas,
sous les terrains stratifiés postérieurs, dans une grande partie de l'anse qu'ils forment entre les massifs primordiaux de l'Aveyron et de la Lozère. Les gisements signalés se réduisent à un petit lit de lignite très- mince et très-pyriteux que nous avons indiqué dans le tryas. Les terrains jurassiques, surtout vers le sud (environs de Meyrueis) on ils se développent
beaucoup, renferment quelques indices qui correspondent peut-être aux couches plus épaisses et déjà exploitées du Larzac, du Causse-Noir, des environs de Trèves. Les prodtiits de ces derniers points pourraient Un jour alimenter, au moins partiellement, des usines placées près de Meyrueis.