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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
S I. Gîtes de galène argentifère.
1. Environe
de Illeyrueis.
La galène argentifère, le minerai le plus abondant dans la Lozère, se trouve j° Aux environs de Meyrueis , près de l'Aigoual ; 2° Sur une ligne E.-0. dirigée de Cassagnas vers le Collet-de-Déze et Portes (Gard) 5° Sur une ligne E.-0. de Florac (Lozère) à Chamborigaud et Peyremale (Gard) , passant par Cocurès Bédouès , Pont-de-Montvert , Vialas , c'est-à-dire côtoyant le revers sud des Monts-Lozère. 40 Le long d'une ligne reliant Mende et Ville fort sur le revers nord de la Lozère. Nous trouvons aux environs de Meyrueis les filons de Ribevénès , de Férussac, du Marquairès et de Cabrillac. En les décrivant, nous citerons aussi les filons de galène argentifère qui affleurent, presque à la limite du
Gard et de la Lozère, auprès de Saint-Sauveur-desPour cils. Filons
de iiihevénès.
ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
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culairement au Brézé, on recoupe à l'ouest d'autres parties riches des affleurements. Parmi les diverses branches, qui occupent là une largeur totale de 5o à 8o mètres, les plus élevées au-dessus du ravin paraissent les plus riches ; c'est sur elles qu'ont été ouverts les travaux, tant anciens que nouveaux, du ravin de l'Escolirgeade. Dans tout leur parcours les affleurements surgissent au milieu des schistes, sous forme de murs quartzeux plus ou moins hauts et épais, et presque toujours ver-
ticaux; ils plongent quelquefois un peu au S.-S.-0. La direction de cet ensemble est 0.-N. -0. Les crêtes principales suivent très-régulièrement cette direction ;
mais il en est d'autres moins visibles, qui croisent celles-là et semblent n'en être que des ramifications. La roche composante est surtout formée de quartz, de débris de schistes imprégnés ou plaqués, comme le premier, de pyrites de fer, de blende, de galène à grain d'acier, avec quelques rares mouches de cuivre pyri-
A une demi-heure au sud de Meyrueis , en remontant le ruisseau du Brézé, on trouve, sur la rive gauche de ce ruisseau, un ensemble d'affleurements bien caractérisés ; il court sur la gauche du Brézé jusqu'au hameau de Pourcaresses , où il saute sur l'autre rive, pour aller se perdre aux approches du granite de l'Aigoual (aux environs de Campise et Campredon). Cet ensemble très-puissant se divise en plusieurs affleurements, qui se voient sur toute cette étendue, en se croisant assez souvent. Ainsi, c'est à cette bande
teux. Le sulfate de baryte est très-rare dans la partie
qu'appartient sans contredit la crête quartzofeldspathique visible au col du Malpertus , sur le chemin de Meyrueis aux Oubrets , et plus loin auprès de Pourcaresses, à droite du Brézé. La galène est abondante
filons de ceux qui leur sont parallèles et très-voisins, sur la rive droite du Brézé et où le cuivre devient assez abondant vers l'est, à Campise et Campredon : c'est une question sur laquelle nous reviendrons dans l'étude
au col de Malpertus ; mais en montant de là perpendi-
des gîtes plombo-cuivreux.
explorée à Ribevénès.
Avec le quartz, on trouve souvent aussi, comme au Malpertus , une roche feldspathique verdâtre, quelquefois, mais rarement, micacée ; elle se décompose aisément à l'affleurement et devient alors difficile à définir; au contact de ces crêtes les schistes sont silicifiés, considérablement durcis et jaspés. La galène est donc l'élément utile dominant dans la partie explorée à Ribevénès ; mais doit-on séparer ces