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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
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c'est-à-dire un peu au sud des filons de Peyrelade (1). A l'entrée est du tunnel par lequel la route de VilleFilons du Tournoi, près Bagnols-les- fort a Mende passe sous le village et sous le château du Bains. Tournel, cette route coupe un affleurement barytique à peu près exactement N.-0. On le suit assez loin vers le N.-O., mais au S.-E. il se perd sous les prés au bord du Lot.
Cet affleurement paraît stérile, à peine pyriteux , et n'a jamais été attaqué. A la sortie du tunnel, vers l'ouest, un second affleurement a été exploré, déjà même au moment des courses de Gensanne dans le Gévaudan. .
Dirigé comme le premier, il coupe la route, sous forme d'une crête barytique stérile, non loin de la barraque du cantonnier. Il monte à l'ouest sur le flanc de la montagne, mais sans devenir plus riche. A l'est, au contraire, il paraît mieux minéralisé au milieu des eaux du Lot, près d'un ancien moulin. Il est là divisé en plusieurs filets marquant tous de la galène argentifère avec sulfate de baryte, quartz et spath fluor violet. Les fouilles entreprises anciennement sont peu considérables; cela tient vraisemblablement à l'éloignement de ce gîte de tout centre d'exploitation, Peut-être les deux filons dont nous venons de parler se prolongent-ils vers l'ouest, et se relient-ils avec des crêtes de nature analogue qu'on aperçoit dans les ravins de la Bessière et du Villaret. Nous n'avons pas assez de faits pour l'affirmer. Nous aurons l'occasion de reparler de ces derniers, quand nous traiterons des gisements d' alquifoux. Filons
de Bobeurs.
Près du hameau de Bahours , à 6 kilomètres à l'ouest (I) Tous les gîtes dont nous venons de parler font partie de la concession de Vialas et Villefort.
DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
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de Mende, sont plusieurs filons de galène argentifère, sur lesquels ont été anciennement pratiqués des travaux d'exploitation. Le filon le plus rapproché de Bahours , qui affleure au fond d'un ravin où coule le Ginest, à la limite des
calcaires et des schistes, est dirigé de l'E.-S.-E. à l'0.-N.-0. Son prolongement E. paraît se perdre sous les calcaires du lias. Essentiellement barytique , il est peu puissant et tient peu de minerai ; aussi les anciens travaux y sont-ils peu développés. Plus au nord, le long du ruisseau du Ginest, on voit de fréquentes cassures dans les schistes et de nombreuses fissures barytiques sans suite et sans minerai apparent. Au point où le ruisseau se divise en deux branches, on rencontre le principal filon, celui sur lequel s'est concentrée l'ancienne exploitation. L'affleurement se continue sur une grande étendue ; d'abord sur la rive gauche du ruisseau et ensuite sur sa branche ouest. Sur la rive gauche, la puissance est de o',50 à i mètre. Là se trouvent des haldes considérables, à l'entrée de plusieurs galeries et puits. A l'ouest, pendant 6o ou 8o mètres, l'affleurement court tantôt en une seule branche, tantôt en plusieurs veines parallèles, sous les eaux mêmes du ruisseau et au milieu des schistes.
Le minerai est soit de la galène pure à grains gros moyens ou cristallins, soit de la galène avec pyrites de fer et un peu de cuivre ou de blende , le tout sur une gangue de quartz et sulfate de baryte. Pour terminer l'étude des gîtes de galène argentifère, Gîtes, de galène argentifère situes
nous citerons des filons placés à la limite du Gard et deLl'excyéépranrittéeit-Eni
la Lozère, entre Saint-Élie,nne-Vallée-Française et Saint de la Lozère. Jean-du-Garde Toran VI, i854.
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