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EXTRAITS DE CHIMIE.
EXTRAITS DE CHIMIE.
Kupferwismutherz. Le minéral ainsi nommé par les savants allemands contient : Soufre. Bismuth. Cuivre
16,15 51,83 31,31
99,29
Ces nombres conduisent à la formule ucu's -I- BIS'. M. Schnei-
der pense avoir démontré que le sulfure BiS' est un mélange de métal et de trisulfure ; d'après cela, le minéral proposé contient : le sulfure de cuivre, cies ; le sulfure de bismuth, BiS3, et du bismuth métallique. Ce dernier peut être mis en évidence en traitant le minéral par l'acide chlorhydrique, à l'abri du contact de l'air. L'acide sépare plus de 16 p. 100 de bismuth métallique. Composé renfermant : soufré, chlore, bismuth.
M. Schneider a obtenu le sulfochlorure Bicl' 2BiSs en cristaux blancs et en aiguilles 'cristallines par trois procédés peu différents :
° On fond, à l'abri du contact de l'air, 8 ou 10 parties de chlorure ammoniacal de bismuth, avec s partie de soufre ; on
laisse refroidir, et on traite par l'acide hydrochlorique trèsétendu. La partie insoluble est le sulfochlorure en aiguilles cristallines blanches ; e On fait arriver un courant d'hydrogène sulfuré sec sur du chlorure ammoniacal de bismuth, chauffé à 5000, dans un tube de porcelaine. On élève progressivement la température jus-
qu'au rouge sombre, et on laisse refroidir. En traitant par l'acide hydrochlorique étendu , on sépare les aiguilles cristallines du sulfochlorure ; 3° On chauffe jusqu'à fusion; dans un ballon de verre, du chlorure ammoniacal de bismuth, et on projette par parties du sulfure de bismuth ; l'action est très-vive, et donne encore les mêmes cristaux blancs de sulfochlorure Bicl' 2BiS3.
Sur l'extraction d'un éther du gaz oléfiant , par M. G. MAGNUS. Annales de Poggendorf, t. CX, sr. partie, p. I.
Lorsqu'on fait passer du gaz défiant bien pur à travers un tube de porcelaine chauffé jusqu'au rouge blanc, le gaz est complètement décomposé en hydrogène et en carbure. Si, au contraire, on chauffe seulement au rouge sombre, la décompo-
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sition est moins complète; on produit l'éther, qui se rassemble en gouttelettes sur les parois du tube. Les gaz qui sortent du tube contiennent : du gaz des marais, de l'hydrogène, des vapeurs d'éther, et du gaz oléfiant non décomposé. L'éther obtenu a des propriétés différentes, suivant la température à laquelle il a été produit. Il contient : CarboneHydrogène. . .
.
. .
93,75 6,25
Ces nombres conduisent à la formule &.I', composition peu différente de celle de la naphtaline. Remarque sur les acides niobique , pelopique et tantalique par M. H. ROSE. Annales de Poggendor f, t. XC, p. 456.
M. H. Rose a indiqué autrefois des différences très-notables
entre les trois acides : niobique , pelopique et tantalique. Plus tard, il a trouvé de grandes analogies entre l'acide pelopique et l'acide tantalique , et signalé les différences de l'acide niobique avec les deux autres acides. Les travaux récents du savant chimiste lui permettent de conclure que les deux acides pelopique et niobique appartiennent à un même métal, tandis que l'acide tantalique est réellement différent des deux autres.
En raison de ces divergences, il est prudent d'attendre qu'une étude plus approfondie ait été faite. Sur les acétates d'alumine, par M. WALTER Carne. Annalen der chemie und pharmacie, nouvelle série, t. X111, p. 156.
L'acétate d'alumine obtenu par double décomposition renferme l'acide et la base dans la proportion de 2 équivalents d'acide acétique pour 5 équivalents d'alumine. On peut avoir l'acétate combiné avec 2, IL et 5 équivalents d'eau, suivant la température à laquelle on fait l'évaporation. M. W. Grum, en étudiant l'acétate d'alumine, a constaté pour l'alumine hydratée la propriété très-remarquable d'être soluble dans l'eau. Pour obtenir l'alumine soluble, il faut maintenir à la température de l'ébullition, dans un vase fermé, et pendant dix jours consécutifs, une dissolution d'acétate d'alumine contenant / partie d'alumine pour 200 parties d'eau. L'action pro-. longée de la chaleur sépare complètement l'acide de la base ;