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DESCRIPTION DES MINES
El' USINES DE LA LOZÈRE.
gueur totale de 5 à 600 mètres le long du filon, jusqu'au delà encore des Avesnes et des Anciens. Enfin, au-dessous de la galerie Chapelle, on fonça les deux puits Carette et des Poulies.
riche ; le second, quelques mètres après la réunion des deux veines. Tous les deux ont donné de bon minerai sur leurs 15 mètres de profondeur ; on a dû en suspendre le foncement, à cause de l'abondance des eaux.
Voyons ce qu'on a trouvé en minerai dans ces ouvrages , les plus considérables de ceux exécutés dans
Des résultats qui précèdent, on peut conclure que l'allure des veines minérales est bien celle que nous avons cherché à figurer sur la Pl. II, fig. 1. Un fait, d'accord d'ailleurs avec cette allure du minerai , a, dit-on, été observé dans les travaux du Bosviel : c'est que près des affleurements, la région nord-est où les veines étaient séparées, a été la plus riche et la région
3,2
Richesse
en minerai.
Allure des veines.
cette période. Les grands Kasths, le soutien de l'entreprise pendant assez longtemps, donnèrent de bon minerai de bocard , dans leur position nord-est ; mais au fur et à mesure de l'avancement au sud-ouest, le minerai devenait plus rare et plus disséminé : c'est vraisemblablement là la seule raison de l'arrêt de tous les plans supérieurs, à peu près sur la même verticale. La galerie du cinquième plan, poursuivie au delà des Avesnes, ne paraît pas non plus avoir été riche en minerai, sur la dernière partie de son parcours. Du cinquième au huitième plan, on ne trouve au nordest, que les quelques chantiers épars des sixième et septième plans. On n'y a, en effet, rencontré que du minerai trop disséminé ou. trop pauvre, pour qu'on pût en tenter l'exploitation réglée. Ainsi , quelques gradins épars et
une exploitation, en général, peu avantageuse, voilà ce qu'a donné toute la partie du cinquième au huitième plans, est du puits Curette. Il faut arriver à 5o ou 4o mètres à l'ouest-sud-ouest de ce puits pour retrouver un massif exploitable. C'est là qu'en 183o, on abattait les kasths Philippe et ceux du Semble, entre lesquels il y avait une interruption de minerai de 2o mètres. Ces deux ouvrages en gradins, ont donné beaucoup et de bon minerai de bocard.
La galerie Chapelle n'a donné de minerai que par places. Enfin les puits Carette et des Poulies ont été foncés : le premier sur la branche du Bosviel la moins
sud-ouest où les veines étaient réunies, la plus pauvre. En profondeur, ce semblerait être le contraire : pourtant nous observerons que les recherches ne sont pas assez considérables dans la portion S.-O. de l'amont pendage entre le cinquième plan et les affleurements. Les seuls indices de pauvreté, observés, l'ont été au niveau su-
périeur des grands Kasths, où l'on s'est étendu en direction sur 5o mètres au S.-0. de la limite de cet ouvrage ; sur cette longueur, le filon était uniquement
quartzeux et stérile : ce sont à peu près les résultats observés dans la portion S.-0. de la galerie du cinquième plan. De 182o à 1857, on a beaucoup développé les travaux desservis par le percement du Colombert ; pour aller de là aux travaux anciens de la Picadière , on avait commencé des recherches sur de nouveaux filons : ceux de l'Espérance et du Bois-de-Pelit. En même temps on es-
Mines
du Coloinbert
et des A vesnes.
sayait de relier aussi le Bosviel avec le Colombert ; c'était donc, comme on le voit, des travaux préparatoires pour l'aménagement général de la mine.
Le filon des Avesnes a été, pendant cette époque,
Filon des Avesnes,
exploité sur les trois étages tracés précédemment; on en allure des veines TOME VII, 0355.
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