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avancés encore, à la fin de cette période ; nous reviendrons plus bas sur l'allure des veines métalliques. Recherches nouLes recherches en dehors des filons déjà exploités velles sur quelques points iso- sont peu nombreuses durant cette période et leurs rélés. sultats sont encore insignifiants. Ainsi, c'est, d'une part, Filon Lorrain-Chauffez. en 1809, mais sans succès, qu'on reprend deux galeries
en direction et à jour, commencées en 1794 sur la branche du filon du nord, voisine du Chauffez. D'autre part, on fonça un petit puits sur le filon Lorrain, on en retira quelques quintaux de minerai peu argentifère, mais la veine minérale disparut très-rapidement. 3. TROISIÈME PÉRIODE, 1820-1837.
Pendant cette période, on continue l'exploitation des massifs que nous venons de voir tracer dans les diverses mines de Vialas. En présence des difficultés dont nous
avons déjà parlé, on songe à des travaux de jonction des diverses mines. L'exploitation s'améliore au point de vue technique ; c'est de la fin de cette période, que date l'introduction des chemins de fer pour le roulage intérieur et quelques autres modifications de détail. Mais les ressources financières étaient alors insuffisantes,
et, comme nous l'avons déjà dit, la fin de cette période est marquée par un arrêt complet des travaux. On avait prévu ce fâcheux résultat dès 1820 ou 22, et pour parer
à la diminution de la production dans les anciennes mines, on avait repris encore la plupart des attaques isolées dont nous avons déjà parlé ; mais on ne pouvait
Mine
de la Picadière.
ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES
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que datent quelques' chantiers d'un produit assez médiocre, comme les Kasths (i) Amal au premier plan ; les Easths de la Guerre et _Henry au deuxième ; les Kasths Lili y et z au troisième ; enfin, au quatrième, les
Kasths, Pâris; Villard; la galerie Bertrand et le puits de la Poule. Ce dernier ouvrage était pratiqué dans la partie est de la Picadière , sur une veine de très-riche minerai, qui paraissait inconnue des anciens. Tous ces glanages ne pouvaient pas mener bien loin ; on laissait les massifs, inférieurs au grand percement submergés par les eaux et on ne pouvait y arriver que par le Colombert. On poursuit le Bosviel en direction vers le S.-0., à Mine du Bosviel. tous les étages à partir du troisième. Ainsi sur les troisième, quatrième et cinquième plans, on continue l'exploitation des grands Kasths, limités d'une part par le voisinage des affleurements, au premier plan, et d'autre
part, par le cinquième niveau : à cette dernière hauteur, leur extrémité S.-0. est à 280 mètres environ du point de rencontre du filon par le percement du cinquième plan.
Au cinquième plan, on prolonge la galerie de direction jusques au delà de la rencontre avec les Avesnes et
les Anciens. Entre le cinquième et le huitième plans, on allonge un peu les galeries et ouvrages du sixième et
septième niveaux, pour sonder les massifs situés à l'aplomb des grands Kasths. Le percement du huitième plan et la galerie d'allon-
espérer rien de fouilles si peu développées, et en les pratiquant, on ne faisait qu'augmenter inutilement les charges de l'entreprise. On revient de 1820 à 1828, dans les travaux de la Picadière, supérieurs au quatrième plan ; mais c'est
gement qui lui fait suite sur le Bosviel, prennent le
pour glaner au milieu dès anciens ouvrages. C'est de là
versés.
nom de galerie Chappelle; on la prolonge sur une ion(1) Hasths, mot importé vraisemblablement d'Allemagne, mais improprement appliqué aux ouvrages en gradins ren-