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ET USINES DE LA LOZÈRE.
Les kasths de l'Espérance se sont reliés et comme fondus avec ceux de Sainte-Barbe, n i et 2; on ne
poursuivit toujours cette galerie vers l'est, car on vou-
les a donc pas continuées sur le Bois-de-Petit, au S.-0.,
percement du Colombert, la galerie des Anciens rencontra
et cependant, le filon se prolonge vers cette région
breux écarts, surtout auprès de la rencontre du Bois-
une faille N.-N.-E., autour de laquelle elle fait un crochet pour la traverser. Pendant 7o ou 8o mètres, elle suivit le filon avec des apparences assez variables ; là, elle fut de nouveau arrêtée par un véritable croiseur, parallèle au Bosviel et à peu près sous le point O. On essaya, en 1859 et 1840 , de passer cet accident; on le suivit au nord et au sud ; on y trouva quelques rognons de minerai qui ne se suivaient pas : on en resta
de-Petit avec l'Espérance et Sainte-Barbe. Cette galerie
là et on revint sur ses pas, à l'ouest, commencer le
du deuxième plan passe au fond des puits de l'Espérance et aboutit au puits Sainte-Barbe, n° 1. Elle a produit fort peu sur toute la première partie de son parcours ; elle a donné un peu plus sur une quinzaine de mètres, à la rencontre de l'Espérance. Tel est l'état actuel du Bois-de-Petit ; trouvé , par hasard, pendant la pourchasse de la galerie de l'Espérance, on l'a très-longtemps supposé identique avec le filon de l'Espérance, comme l'indique le nom donné à ses gradins. C'est peut-être à cela qu'il faut partielle-
foncement du puits des Anciens, vers le second plan. Ainsi, au premier plan, la galerie des Anciens a été laissée en cet état pendant toute cette période ; mais nous verrons tout à l'heure que dans la partie est du croiseur, on s'est, à partir du Bosviel, élevé, par les kasths Solberge du deuxième plan jusqu'au-dessus du premier.
semblant, là, tout à fait parallèle et analogue au Bosviel. Une seule galerie, inférieure aux kasths dc l'Espérance,
a été poursuivie, au premier plan, sans succès, dit-on, à 6o niètres au S.-0. du puits Rochelle. Au deuxième plan, la galerie Solberge arrivée au Boisde-Petit, l'a suivi sur 14o mètres environ, avec de nom-
ment attribuer absence d'explorations un peu plus complètes sur le gîte. Filon
des Anciens.
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DESCRIPTION DES MINES
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Premier plan.En 1839 et 4o, on travaillait encore au prolongement est de la galerie des Anciens, qui vers l'ouest, l'ut arrêtée au Bois de-Petit. Depuis cette époque, on n'a plus travaillé de ce côté, au-dessus du premier plan. Sur la première partie de"son parcours, à partir du Bois-de-Peut, la galerie des Anciens n'a pas donné de minerai utilement exploitable ; on n'a commencé à en trouver qu'à l'aplomb des anciens travaux, à peu près sous la verticale des puits Fidières et Saint-Charles. On
lait par là rejoindre le Bosviel: or, à 2 oo mètres du
Quant aux massifs supérieurs à la galerie des Anciens, nous dirons qu'il.résulte des documents que nous avons sur l'ancienne exploitation, qu'on a dû y laisser beaucoup à glaner.
Deuxième plan. - Du puits Belliard jusqu'à celui des Anciens, la galerie Solberge a reconnu une veine continue et exploitable sur laquelle se sont élevés les kasals Solberge. Cette exploitation a duré de 1841 ou 842 jus-
qu'aujourd'hui. Elle a dépassé de beaucoup le premier plan entre le Bosviel et le croiseur. Sur cette distance et pendant les vingt premiers mètres, en hauteur, la puissance était assez régulièrement de im,50, dont un cinquième en minerai de Criblerie, et le reste en minerai de bocard. A 20 mètres environ au-dessus du deuxième plan, le minerai s'appauvrit dans la partie intermédiaire de Belliard aux Anciens. La puissance se soutint assez TOME VII, 1855.