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DESCRIPTION DES MINES
bien d'abord sur une longeur de 18 à 20 mètres auprès du puits Belliard et de o à 12 mètres du puits des Anciens. Peu à peu, en s'élevant, ces massifs s'appau-
vrirent aussi, et en été 1854, les chantiers d'abatage n'occupaient plus qu'un petit nombre d'ouvriers. Les kasths Solberge n'ont cependant pas atteint, vers l'ouest, la partie brouillée comprise entre les deux accidents reconnus au premier plan, à l'est et à l'ouest du puits des Anciens. Ils ne Se sont, par conséquent , pas mis en communication avec les anciens travaux. En traversant ces accidents , dont on retrouve les prolongements au deuxième plan, la galerie Solberge a elle-même fait plusieurs détours en deçà et au delà du puits des Anciens. Ce dernier ouvrage, composé de deux tronçons, a été, dans sa dernière partie, ouvert sur un barrage stérile. Le premier tronçon descendant du premier plan, dans le filon même, a donné de bonnes traces de minerai sur la hauteur de 15 mètres ; à cette profondeur, gêné pour l'ex-
traction, on fit une galerie de fond et en direction sur quelques mètres, pour foncer le second tronçon du puits ;
mais, sur toute sa hauteur, cette portion fut stérile. A l'ouest du puits des Anciens, la galerie Solberge va, en se poursuivant vers le Bois-de-Petit, passer au fond des puits Neptune et Dolomieu, foncés du premier au second plan. Dans cette région, à l'ouest des accidents dont II a été question, le filon devient presque vertical en général aussi, la galerie et les puits n'ont plus retrouvé le même minerai que dans la région est; les veines sont moins continues et la galène beaucoup plus disséminée. Du puits des Anciens jusqu'au puits Dolornieu , tout le
massif dont nous venons de voir l'exploration, du premier au deuxième plan, est vierge sur presque toute son étendue.
ET USINES DE LA LOZÈRE.
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Au puits Dolomieu seulement, la portion du massif qui s'appuie là contre le Bois-de-Petit a été exploitée, du premier au deuxième plan, par les kasths Dolomieu. Le puits Dolomieu avait d'ailleurs suivi un filon fort variable, étroit et sans salebandes ; mais arrivé près du deuxième plan, il avait découvert une veine riche en minerai massif; c'est sur cette veine que s'élevèrent les kasths Dolomieu.
A sa rencontre avec le BoisdePetit, la galerie Sol berge a continué en direction pendant quelques mètres, au milieu du brouillage de l'intersection des deux filons, mais pas assez pour retrouver les Anciens vers l'ouest. Troisième plan. Le filon des Anciens est à peu près complétement inconnu au troisième plan. Nous avons vu plus haut la galerie Chapelle, en quittant le Bosviel, suivre un filon barytique assez semblable aux Anciens, tomber dans un brouillage et suivre encore au N.-0. un filon considéré comme les Anciens; mais cette rencontre de filons ne nous semble pas suffisamment étudiée, et en tous cas on s'est arrêtée trop tôt sur les Anciens pour qu'on puisse rien dire de son allure à cette profondeur. Nous dirons seulement que près du Bosviel on s'est élevé en gradins ; cette exploitation, dite les liasths Chapelle, peu développée d'ailleurs, n'a produit que par intermittences du minerai assez ordinaire de bocard ; mais, encore une fois, il n'est pas posSible de dire si elle a été ouverte sur les Anciens ou sur les Avesnes. Nous avons peu de chose à ajouter à ce que nous avons dit plus haut de ce filon. Ses plans les plus étendus sont les cinquième et huitième qui correspondent et servent d'entrée aux deuxième et troisième étages actuels. Nous rappellerons que vers 1839 et 1840 on abandonna, pour n'y plus revenir depuis, les grands kasths, les leasths du quatrième plan, et enfin les kasths Philippe et du Semble, au-dessous du cinquième. Les prolongements des ga-
Filon du Bosviel.