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TRAITEMENT DES MINERAIS
I° Des mattes, contenant de 2 2 à 24 p. 1 oo de cuivre
et de 65 à 7o grammes d'argent par quintal métrique ; 2° Du speiss (Rohspeiss), contenant de 24 à 2 8 p. 100 de cuivre et de 95 à 15.4 grammes d'argent aux 100 kilogrammes; 5° Des scories pauvres et qui peuvent être jetées.
L'essai des produits de la fonte crue indique ordinairement Une quantité de cuivre plus forte que celle accusée par l'essai des minerais ; l'augmentation est de 8 à 9 p. i oo ; pour l'argent, au contraire, on constate une perte de 2 à 3 p. ioo. Le speiss est mis en réserve pour un traitement spécial; les mattes sont grillées et passent à la fonte pour cuivre noir. Le lit de fusion est composé des mattes crues grillées et des secondes mattes d'une opération précédente, passées à quatre ou cinq feux. On ajoute de 12 à i8 p. 100
de quartz. Les produits sont : j° Du cuivre noir, contenant 8o p. 100 environ du cuivre renfermé dans les matières fondues, tenant de 82 à 86 p. ioo de cuivre, et de 249 à 281 grammes d'argent par quintal métrique 2° Des secondes mattes (oberlech), qui contiennent de Go à 65 p. oo de cuivre et de 78 à 95,4 grammes d'argent par ioo kilogrammes ;
5° Des scories, qui renferment assez souvent des grenailles de mattes, et sont, dans ce cas, passées à la fonte crue. Les secondes mattes sont grillées et fondues dans une opération suivante; le cuivre noir passe à l'amalgamation.
DANS LA HAUTE HONGRIE.
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Les essais des produits de la fonte pour cuivre noir indiquent ordinairement une perte de 5 à 5 p. 100 sur le cuivre, et une faible augmentation, quelquefois une faible perte sur l'argent.
Amalgamalion du cuivre noir. - L'amalgamation du cuivre noir comprend plusieurs opérations : chauffage au rouge sombre dans un fourneau à reverbère et pulvérisation au bocard ; réduction en farine sous des meules ; grillage au four à réverbère de la farine mélangée avec 8 à 9 p. loo de sel marin ; amalgamation proprement dite dans des tonnes tournantes; on fait un mélange de 5 quintaux métriques de matière grillée, 2 quintaux métriques de mercure métallique et 0q-,50 de balles de cuivre; on em-
ploie de l'eau chaude dans la proportion de 15 à 18
p. ioo; séparation de l'amalgame par la presse, distillation du mercure, fonte de l'argent en lingots.
Ces opérations occasionnent une perte de 2 à 5 p. 100 de l'argent et une perte à peu près pareille sur le cuivre.
Les résidus de l'amalgamation pèsent 25 à 5o p. ioo de plus que le cuivre noir mis en opération ; ils contien-
nent 6o à 64 p. 100 de cuivre et de 7 à 9 grammes d'argent aux ioo kilogrammes.
Une partie de ces résidus, un tiers environ de la production, est fondue avec addition de 6o à 8o p. loo de pyrite de fer ; par cette opération on concentre le
cuivre dans des mattes tenant de 5o à 4o p. 100 de métal ; elles sont grillées à quatre ou cinq feux et pas-
sées, en même temps que les résidus non transformées,