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Minerais non urgea ti fères.
DANS LA HAUTE HONGRIE.
dans la fonte pour cuivre noir du traitement des minerais non argentifères. Les minerais ne contenant pas d'argent sont d'abord passés à une fonte crue ; les mattes qui en proviennent sont grillées à huit ou dix feux et sont fondues pour cuivre noir dans un haut-fourneau. Le lit de fusion est composé comme suit 100 p. résidus crus de l'amalgamation; 6o à 70 p. mattes grillées ;
Première méthode. - Le speiss mélangé, avec 5o p. 100 environ de pyrite de fer, est grillé en tas, puis fondu au demi-haut-fourneau. L'opération donne des 'nattes tenant de 48 à 5o p. ioo de cuivre et de 454 à 465 grammes d'argent aux 100 kilogrammes. La perte est évaluée à 6 p. ioo du cuivre et 9 p. 100 de
io à 12 p. loo de quartz. Les produits de la fonte sont :
10 Du cuivre noir, tenant 85 à 88 p. ioo de cuivre pur et renfermant 75 à 8o p. Io° du métal contenu. dans le lit de fusion;
2° Des mattes (oberlech) dont la teneur en cuivre varie de 70 à 75 p. oo ; elles sont grillées et repassées dans la fonte pour cuivre noir ; 5° Des scories, qui sont utilisées dans la fonte crue.
Traitement des speiss.
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TRAITEMENT DES MINERAIS
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Le cuivre noir est affiné au réverbère et donne du cuivre rosette, livré au commerce, et des crasses. Les crasses ou scories d'affinage sont divisées en deux classes : les crasses pauvres et les crasses riches. Les crasses pauvres sont passées en même temps que les minerais non argentifères et avec addition de pyrite de fer dans la fonte pour matte. Les crasses riches sont fondues en même temps que les 'nattes grillées dans la fonte pour cuivre noir. Le traitement des minerais argentifères produit annuellement 1.200 quintaux métriques de speiss antimonial , renfermant moins de 5oo q. in. de cuivre et 100 kilogrammes d'argent. On a proposé deux méthodes distinctes pour extraire les deux métaux.
l'argent. Les mattes sont amalgamées par la même méthode
qui est employée pour les cuivres noirs ; on en retire l'argent, avec une perte de io p. 100. Les résidus de l'amalgamation sont fondus de nouveau par matte ; les mattes sont grillées et fondues pour cuivre noir. Ce produit est soumis à deux affinages successifs au réverbère, avant de donner du cuivre rosette. Les crasses et scories du premier affinage sont trop
chargées d'antimoine pour pouvoir être utilisées celles du second affinage sont traitées comme celles de l'affinage du cuivre noir.
Seconde méth,ode. Le speiss est pulvérisé au bocard, puis grillé au réverbère ; on termine par un coup de feu avec addition de charbon de bois, dans le but de chasser une plus grande quantité d'antimoine. Il est ensuite mélangé avec une forte proportion de pyrites, de 70 à 8o p. ioo, et fondu par matte.
La matte est grillée à dix ou douze feux et fondue pour cuivre noir. On obtient deux produits analogues : du speiss plus
riche et du cuivre noir très-impur ; tous les deux sont passés séparément à l'amalgamation. Cette seconde méthode est encore à l'état d'essai, et on ne peut pas affirmer qu'elle soit plus avantageuse que la première. Un procédé différent a été proposé par M. l'inspec-