Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 61]

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ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.

CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

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Dans toutes ces expériences, faites sur des fers de natures très-diverses, jamais le champignon n'a cédé le premier, même dans les rails dont on avait laissé le pied intact. C'est toujours le déchirement de celui-ci qui a donné le signal de la rupture. 177. L'influence de la section plus ou moins complète du Décroissements comP"esde l'au,. pied sur la résistance est résumée dans le tableau suivant du renflement inférieur et de la TABLEAU IL résistance.

CHARGES PRODUISANT

AIRES.

PROVENANCES.

une ilétormation la rupture. ( L'aire du rail permanente sensible. flOTI tronqué prise (Les charges correspondantes étant au rail tronqué étant prises pour unité.) pour unité.) 1,000

Laura.

litithe-Erde..

Male. Düren

Sterkerade Eschweileraue. Kônigshütte Eschweileraue. Kônigshütte

Laura Rôthe-Erde.

0.530 0,840 1,000 0,846 0,837 1,000 0,971 0,844 1,000 0,851 0,843 1,000 0,848 0,846 1,000 0,860 0,844 1,000 0,860 0,819 1,000 0,811 0,756 1.000 0,809 0,752 1,000 0,957 0,899 1,000 0,967 0,011

1,000 0,775 0,706 1,000 0,792 0,723 1,000 1,000 0,783

1,000 0,770 0,750

1,000

..

0,07 0,528 1,000 0,891 0,729 1,000 0,846 0,791 1,000 0,804 0,609 1,000 0,585 0,485 1,000 0,589 0,393 1,000 0,945 0,844 1,000 0,928 0,805

» D

» n »

1,000 0,716 0,732 1,000 0.772 0,723 1,000 0,775 0,760

1,000 0,660 0,534 1,000 0,663 0,532 1,000 0,912 0,780 1,000 0,964 0,882

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La résistance à la rupture décroît donc beaucoup plus

rapidement que l'aire ou le poids, résultat qui prouve d'une manière plus directe que le précédent (174) la supériorité du rail à base plate - à sections sensiblement égales de la tête et du pied, sur le rail à simple champignon. Si, comme on le prétend souvent, cette dernière forme était plus favorable à la résistance ; si, en d'au-

tres termes il y avait dans le cas de la répartition égale un excès inutile de métal à la base, l'enlèvement

de cet excès n'affecterait pas sensiblement la résistance. Or, on voit que, dès qu'on affaiblit le pied même d'une faible quantité, la résistance est réduite. On peut, il est vrai, contester l'assimilation du rail tronqué après coup, à un rail à simple champignon qui

sortirait du laminoir immédiatement sous cette forme. On exagère un peu, en effet, l'infériorité de celle-ci à cause de la résistance plus grande des parties qui ont éprouvé l'action directe des appareils d'étirage.-Mais si le mode d'expérimentation indiqué laisse subsister une cause d'erreur, cette cause est du moins peu importante, et agit dans un sens connu et constant. On est donc fondé à conclure, en ayant égard A. point de vue de la résistance, et le pied seulement à la résistance transversale , que le pied la tète doivent a voir des doit renfermer au moins autant de métal que la tête, aires egales. - L'égalité des résistances à l'extension et à la com-

pression, longtemps admise comme à peu près exacte, a été contestée depuis les expériences de M. Hodgkinson ; mais il est clair qu'elle peut fort bien avoir

lieu pour les fers en barres, et disparaître pour les tubes en tôle, à cause de la forme défavorable des par-

ties comprimées et de leur tendance à fléchir isolément. L'uniformité de répartition pourrait très bien, par exemple, n'être pas fondée dans certaines poutres en tôle (87), sans cesser de l'être pour les rails.