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DESCRIPTION DES MINES 594 furent pas satisfaisants. Quant aux micaschistes, ce sont des matériaux médiocres pour cet usage.
Les terres pour brasques sont des schistes pourris, formant une argile très-grasse, exploités auprès de Géliohlac : elles coûtent of,7o à of, 8o les i o o kilogrammes
rendus à l'usine. Le sable est pris à la rivière : il coûte le transport, soit 0f,05 par too kilogrammes. La chaux coûte rendue à l'usine 2f ,I 5 le quintal. Les fers pour outils, armatures, etc. , coûtaient en 1851-1852, 5o à 55 francs le quintal rendu; la fonte brute 18 à 20; la fonte moulée 5o à 55 francs. Les fourneaux de grillage sont des réverbères à une Première n grillea Pera-
tioge.
cefluncetia'unx. seule sole où se passent successivement toutes les périodes d'une même opération..
La sole sensiblement rectangulaire, avec angles arrondis, a 5m,70 de longueur et ini,8o de largeur. La section longitudinale du four donne pour profil de la voûte une courbe aplatie qui s'infléchit rapidement du pont vers le rampant : la hauteur de cette voûte audessus de la sole est de om,55 à om,4o auprès du rampant et de om,5o à on',6o près du pont. La hauteur du pont au-dessus de la sole est de om,15 à om,20 et à om,4o au-dessus des barreaux de la grille. La grille a 1-,5o sur om,6o,1erampant
,5o sur om,5o.
Outre la porte de chauffe, ce four présente cinq autres ouvertures : une sous le rampant, en face du pont; trois autres dans la paroi longitudinale antérieure, servant au travail ; une cinquième, percée dans la voûte, est munie d'une trémie par laquelle on introduit les charges.
La sole est formée du mélange d'un quart terre grasse et trois quarts sable de rivière, qu'on bat par couches successives sur une épaisseur de on1,15 à orn,2 o.
On donne, en même temps, une légère inclinaison vers
ET USINES DE LA LOZÈRE.
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un orifice,placé près de la porte de travail du milieu et qui communique avec l'extérieur par un canal traversant la paroi du fourneau. C'est par là que sort le minerai aggloméré. Ces fours de grillage n'ont pas de chambres de condensation; les rampants suivis de cabinets où s'engagent les fumées avant de se rendre à la cheminée, sont insuffisants pour retenir convenablement les matières entraînées. Chaque four de 'grillage est desservi par trois ouvriers divisés en trois postes de huit heures chacun ils sont chargés de tout le service, transport et cassage du minerai grillé. Chaque grilleur reçoit I,75 par poste de huit heures.
Personnel du grillage.
La houille de Portes et le minerai sont les seules matières premières clu grillage. Le but du grillage étant de désulfurer complètement Assoidliment le minerai, il importe, pour ne laisser aux grilleurs minerais soumis au grillage.
aucun prétexte, de composer devant eux les charges à élaborer de manière à ce qu'ils ne puissent attribuer l'insuccès du grillage à une trop grande abondance de pyrite. La surabondance du soufre n'est d'ailleurs pas le seul écueil à éviter ; car, le premier effet du grillage étant de donner, dans le cas le plus favorable, un mélange d'oxydes divers et de sulfate de plomb, il faut, dans la dernière période de l'opération, faire intervenir un autre élément, le quartz, comme agent de décom-
position du sultate de plomb. Il est donc nécessaire d'assortir les matières à griller et d'éviter soit un défaut
de quartz, soit un excès de pyrites. On admet que les schlicbs , sables, schlamms et les produits de criblerie sont particulièrement quartzeux, tandis que les schlichs pyrites et les bourbes sont surtout riches en sulfures de fer. Nous avons déjà dit que cette classifi-