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DESCRIPTION DES MINES
ET USINES DE LA LOZÈRE.
cation est incertaine et ne peut pas servir de règle
râble pendant un quart d'heure et se repose cinq mi-
constante; nous en verrons bientôt la preuve. La charge est d'ordinaire composée de 7 oo kilogrammes des diverses variétés de produits ; nous donnerons plus bas la composition des grillages pendant toute une année. Le travail du grillage se peut diviser en six périodes : 10 façon de la sole ; 2° refroidissement du four ; 5' chargement; 40 échauffement de lainasse; 50 rablage continu à une température basse d'abord, croissant ensuite peu à peu; 60 ramollissement et agglomération de la masse. Cette succession d'opérations correspond au principe de ce travail tel qu'il a été indiqué précédemment : voici
nutes, puis recommence en introduisant successivement son outil par chacune des portes de travail : il retourne encore la matière avec la spadelle de manière à éviter l'agglomération, à présenter à la surface toutes les parties du minerai et à le rapprocher ou l'éloigner successivement de la chauffe. Ce travail se continue pendant
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- Fravail
du grillage.
le détail des manipulations pendant les diverses périodes.
A la fin d'une opération, le four est porté aune haute température, en présence de laquelle on craint de charger les matières brutes : on laisse donc refroidir ; mais on profite de la chaleur pour réparer la sole, qui s'imprègne peu à peu de sulfures et oxysulfures considéra-
blement ramollis à la dernière heure du travail. On aplanit donc la sole pendant que le four est encore chaud ; puis on laisse baisser la température jusqu'au rouge très-sombre, en ouvrant toutes les portes pendant une heure et demie ou deux heures. C'est alors qu'on introduit la nouvelle charge par la trémie de la voûte : on l'étend uniformément sur la sole où elle occupe une épaisseur de 0'0_2 à 0'0.5. Cette opération prend un quart d'heure et elle est faite par les ouvriers
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sept heures, et la température s'élève peu à peu ; l'air nécessaire au grillage entre par les portes de travail. Le brassage, devenu de plus en plus difficile, se continue encore pendant trois heures : l'ouvrier, pendant ce temps, est souvent obligé d'écraser les masses pâteuses qui se séparent ou s'attachent aux ringards. A la huitième heure depuis le chargement, un nouveau grilleur arrive : il laisse croître peu à peu la température jusqu'à la douzième heure. A ce moment, le grilleur donne le coup de feu qui doit déterminer la réaction des matières siliceuses sur le sulfate de plomb : le four est alors au rouge vif, et le brassage se poursuit pendant deux heures, de sorte
qu'à la quatorzième heure on ouvre le canal de déchargement et l'ouvrier aide à la coulée des matières pâteuses en les ramenant constamment vers l'orifice de sortie ; elles tombent sur le sol de l'usine où elles forment un gâteau de 5 à 6 .centimètres d'épaisseur. Le grilleur du poste suivant arrive alors, c'est-à-dire
à la quinzième ou seizième heure depuis l'opération
de deux postes, celui qui arrive et celui qui s'en va.
précédente. On arrose d'eau le gâteau de minerai grillé, puis les grilleurs le concassent en fragments de la gros-
Le grilleur maintient le feu pendant une heure, et la matière, s'échauffant peu à peu, prend la température du rouge naissant. A partir de ce moment, les flammes bleues dues à la combustion du soufre commencent à apparaître, et alors commence le brassage. L'ouvrier
4 mètres du fourneau. Pendant ce temps le four se refroidit pour la charge suivante. La durée moyenne de l'élaboration d'une charge de 700 kilogrammes est donc de 16 à 17 heures.
seur d'un oeuf au moins, et le portent au tas à 3 ou Durée
de l'opération.