Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 213]

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ET USINES DE LA LOZÈRE.

La main-d'oeuvre par 2 4 heures serait donc de 2 Of ,40

coup moindre dans la première usine que dans la seconde; mais les conditions sont bien différentes : avec un lit de fusion déjà pourvu de fondants énergiques, on passait une proportion de ferraille bien supérieure à celle qu'eût exigée la faible quantité de soufre restant dans le minerai ; aussi se produisait-il peu de matte, et la presque totalité du fer devait agir comme désoxy-

et par ioo kilogrammes de minerai grillé, o,58, ou encore par 100 kilogrammes de minerai brut, of,5o. La machine soufflante consomme en moyenne 5oo ki-

logrammes de houille (I ) par 24 heures, soit pour oo kilogrammes de minerai grillé 14k,30, et pour oo kilogrammes de schlichs bruts 12',5o. Enfin les frais de réparation, d'entretien des outils et des fourneaux sont estimés à of, i 5 par quintal de minerai grillé ou of,i 5 par quintal de minerai brut. En groupant tous ces résultats, les frais spéciaux de la fusion seraient donc : Coke, 0,,51 Cif,95. Houille pour la machine à vapeur, 0'1,125 à 2%15. Main-d'oeuvre, 0i,32 157 en moyenne Usure et entretien des outils et des fourneaux. . Total Comparaison de ,ceeswiréseuiensur

Poidgibaud avant 1830.

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DESGIIIPTION DES MINES

2,52 0,25 0,50 '3,13

3,42

Ce qui élève considérablement ces frais de fusion, c'est la consommation en coke : si l'on rapproche les

frais de grillage de ceux de fusion et réduction, on trouve pour somme totale par quintal de minerai brut livré à la fonderie, 4f,995, soit 5 francs, sur quoi le combustible compte pour 5',52 Y aurait-il moyen de diminuer cet élément de dépense? Nous le pensons ; mais il faut cependant reconnaître que la méthode de grillage et réduction devra toujours exiger beaucoup plus de combustible que tous les autres procédés de traitement des minerais de plomb. On a quelquefois voulu comparer les résultats obtenus à Pontgibaud jusqu'en 185o avec ceux de Vialas : la consommation en combustible, surtout de la fusion, est en effet beau(s) Nous supposons là qu'elle ne dessert alors que le seul four à manche.

dant et comme combustible, tout en produisant un nouvel élément très-favorable à la fusibilité des charges.

A Vialas, le seul réactif employé à la fusion et à la réduction est le coke, et la consommation nous paraît devoir être toujours plus grande dans ce cas que dans le premier. D'ailleurs la différence entre les frais de fusion , dans les deux cas, se réduit à très-peu de chose, si, comme de raison, on tient compte à Pontgibaud de la dépense en ferraille. opération. La coupellation, de Vialas n'offrant aucune particu- 3,Coupellation du larité intéressante , nous la décrirons succinctement plomb-d'uvre. ainsi que les opérations complémentaires, comme raffinage de l'argent et révivification des litharges. Principales disLe fourneau de coupellation est à sole circulaire fixe positions du four et à voûte mobile ; les dimensions principales sont de coupellation. diamètre, 2',5o ; hauteur du couronnement de la sole, ou',25 à om,5o ; hauteur de la voûte mobile au-dessus

du point le plus bas de la sole,

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mètre à

imo o.

Chauffe om,4o ou om.5o sur 2 mètres. Alimentée par de la houille, la grille est à om,Lio ou 0'11,45 au-dessous du pont. Le pont offre trois canaux de om,2o sur om,25 pour l'arrivée des flammes sur la sole : vis- à-vis , à

l'autre extrémité du diamètre de la sole, sont deux rampants de om, o Sur 0',2 0 , aboutissant à un réservoir d'où les fumées s'échappent immédiatement par la cheminée.

Une seule tuyère est disposée à l'extrémité du dia-