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DESCRIPTION DES MINES
ET USINES DE LA LOZÈRE.
surplus, enmarchant au filon, à travers les calcaires, on aura l'avantage d'abattre du minerai tout en explorant et aménageant le gîte. Quant aux conditions d'exécution des ouvrages, nous nous bornerons à dire qu'elles sont au moins aussi favorables qu'à Ribevenès. Les communications, quelque part que soit envoyé le minerai, seront même ici plus faciles ; car la route de Meyrueis à Florac côtoie le gîte depuis Gatuzières jusqu'auprès de Malbosc. Les circonstances fussent-elles moins favorables à l'ouverture des travaux, que nous conseillerions encore
vie matérielle sont, dans les environs de Meyruies , beaucoup plus grandes que dans bien des districts de mines; la main-d'oeuvre et les transports n'y sont pas
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d'attaquer le gîte de Gatuzières avant tout autre, cause de sa puissance , de sa continuité, et surtout de sa richesse en minerai de cuivre. Quant aux prolongements de ce filon à l'est dans le ravin de Malbosc , où d'anciennes attaques ont donné de la galène barytique et relativement pauvre en argent, leur exploration ne devrait être tentée qu'après celle de la région occidentale. Nous en dirons autant des gîtes de Cabrillac , du Marquairès et autres, placés moins avantageusement, et dont les apparences sont d'ailleurs Résumé sur les
beaucoup moins flatteuses. Une explération conduite comme nous l'avons indiqué
gîtes des environs
aboutirait, nous en avons la conviction, à la mise en valeur de la plupart des gîtes minéraux connus auprès veloppement des exploitations mé- de Meyrueis. Nous ajouterons encore quelques renseitalliques , auprès gnements généraux qui montreront combien Meyrueis de Meyrueis. est bien situé pour devenir le centre d'une exploitation de Meyrueis.
Circonstances fa-
vorables au dé-
importante.
Les habitants de cette contrée, généralement plus industrieux que dans le reste du département de la Lozère, sont bien disposés en faveur des explorateurs. Une entreprise sérieuse trouverait peut-être même chez eux plus qu'un concours indirect. Les ressources de la
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chers ; les migrations d'ouvriers vers les Cévennes orientales, à certaines époques de l'année, permettent de supposer qu'un n'y manquerait pas de bras pour les travaux secondaires de l'exploitation.
Les diverses branches de la Jente roulent des quantités d'eau très-suffisantes, non-seulement pour alimenter des ateliers de préparation près des gîtes, mais encore pour fournir une force motrice considérable, en cas d'établissement d'une fonderie près de Meyrueis. A part l'acquisition des terrains qui sera peut-être un peu chère, leur appropriation n'entraînera pas de travaux coûteux et il sera facile d'y créer des chutes puissantes.
Des forêts considérables recouvrent les montagnes de l'Aigonal et leurs appendices : une grande variété d'essences s'y trouve, et, soit pour les mines, soit pour les constructions , on aurait là des bois à bon marché. On en retirerait aussi une production régulière en fagots ou en charbon de bois, pouvant au moins partiellement
alimenter une fonderie. Si les besoins du traitement métallurgique l'exigeaient , on pourrait encore faire .arriver les produits des exploitations de lignites ou de houille ouvertes dans les terrains jurassiques au sud de Meyrueis. Déjà les machines des filatures de cette ville sont alimentées avec ces combustibles : nous avons
eu l'occasion de faire des essais qui nous ont montré qu'ils étaient propres à plus d'un usage métallurgique ; nous avons réussi à en faire du coke d'un aspect trèssatisfaisant.
Nous insistons sur ce point, car si les transports peuvent s'organiser économiquement autour de Mey-