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ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES
rueis , il n'en serait plus de même dès qu'il faudrait
relier Meyrueis avec le bassin houiller le plus rapproché, c'est-à-dire Alais. Meyrueis est jusqu'ici bien isolée sous le rapport des communications. Bornée au nord, à l'est et au sud par de très-hautes montagnes, cette ville n'a de sortie facile que sur l'Aveyron par Milhau , et cependant il n'y a pas encore de voie praticable entre ces deux points. Au surplus Milhau est trèséloigné des bassins houillers de l'Aveyron ; il n'y a donc aucune solution à espérer de ce côté. Malgré les difficultés qu'elle présente, la route d' Alais est encore la plus naturelle pour les produits d'exploitations voisines de Meyrueis : mais à quel état ces produits sortiront-ils de Meyrueis? Nous ne pouvons prévoir la quotité des minerais extraits, ni par conséquent celle des combustibles nécessaires à leur traitement métallurgique ; mais le cas le plus défavorable serait celui où l'approvisionnement en combustibles des environs serait insuffisant au traitement parfait des minerais. Or, dans ce cas, il sera toujours possible de leur faire subir, sur place, au moins un traitement préparatoire. Après la préparation mécanique, une fusion pour matte, par exemple, des minerais de cuivre, amoindrirait considérablement les frais de transport pour cette sorte de produits. Des exemples nombreux fournis par les établissements de l'Angleterre et de l'Allemagne qui élaborent les matières cuivreuses, prouvent qu'avec leur valeur actuelle elles peuvent d'ailleurs supporter des transports au moins aussi considérables que ceux de Meyrueis jusqu'aux bassins du Gard. Nous ne voyons donc rien, dant la position des gîtes, qui puisse diminuer les espérances de succès que nous
annoncions plus haut.
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SII. Résumé sur les mines et gîtes métallifères de la Lozère.
Conclusions. - Des études partielles auxquelles nous nous sommes livré sur les concessions de gîtes métal-
liques de la Lozère, il résulte qu'au point de vue des conditions générales dans lesquelles chacune d'elles se trouve placée, au point de vue de leur avenir même, il importe de les rapprocher et de les grouper ainsi qu'il suit : i° Mines de plomb argentifère de Vialas , Bluech , Bédouès et Cocurès. 20 Mines de plomb argentifère et de cuivre pyriteux des environs de Meyrueis.
Dans le premier groupe, nous avons signalé, pour Vialas , tous les inconvénients qui résultent de la posi-
tion de la fonderie près des mines, sous le rapport du travail en lui-même ; mais nous avons réservé, pour cette partie du mémoire la discussion complète sur l'urgence de sa translation en un point du bassin houiller du Gard. Pour Bluech , Bédouès et Cocurès , nous avons conclu
qu'il serait impossible de construire des usines métallurgiques sur les mines mêmes. Nous nous proposons ici de montrer qu'il est de l'inTtérêt de la compagnie de Vialas de transporter dès aujourd'hui sa fonderie sur le bassin houiller du Gard, ,en tenant compte non-seulement des convenances propres à son entreprise, mais encore du développement auquel sont appelées tôt ou tard les deux autres concessions.
Pour le moment ces trois concessions doivent rester isolées ; les conditions propres à chacune d'elles sont trop disparates pour qu'une fusion puisse en être tenTOME VII, 1855.
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