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DANS LE ' NORD DE L'EUROPE.
rien-1.. Quant à la main-d'oeuvre, elle coûte, pour l'a-
La production annuelle est de 250.000 quintaux mé-
batage d'un mètre cube, environ 5 francs, qui représentent 4 journées d'ouvriers à i,25 (1). La
triques, qui proviennent d'environ Io. 000 mètres cubes de roche massive. On consomme annuellement 5. 5oo kilogrammes de poudre, ce qui fait 55o grammes par mètre cube. Les frais d'entretien et réparation des ou-
journée des ouvriers mineurs en Scandinavie est habituellement de 12 heures, quelquefois de so ; mais le poste de 8 heures n'est pas usité comme en France. Le total des frais d'abatage d'un mètre cube s'élève , tout compris, à 7,2.5. Après avoir été élevé au jour, le minerai est amené à la casserie et trié par 20 et quelques ouvriers, qui en séparent environ un tiers de stérile. Les frais d'épuisement sont assez considérables aux mines d'Utii; il y a, pour le service d'extraction et pour l'épuisement, deux machines à vapeur de la force
de 10 et de 15 chevaux ; cette dernière étant trop faible, doit être remplacée par une de 25 chevaux. En ayant égard à tout l'ensemble des frais et en considérant que chaque mètre cube fournit en moyenne 24 à 25 quintaux métriques de minerai, le prix de revient du quintal métrique est de of,go (voirie tableau résumé, page 256) ; or, comme il se vend l,25, il y a of,55 de bénéfice. Mines
de Nol berg.
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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
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Les mines de Norberg fournissent, comme celles d'uta, du fer oligiste, accompagné d'oxydule, et enclavé dans des roches quartzo-schisteuses dépendant du terrain de gneiss. L'exploitation se fait par de vastes carrières à ciel ouvert, et emploie de 250 à 5oo ouvriers. (i) Le prix de la journée d'ouvrier serait un peu au-dessous du chiffre qui est ici indiqué, si l'on ne tenait compte que de la paye qu'il reçoit en argent ; mais, suivant un excellent usage, qui est très-répandu en Suède, dans beaucoup de mines, on fournit tous les mois à chaque ouvrier une certaine quantité de farine à prix réduit. Cette subvention indirecte est plus ou moins importante, suivant que l'ouvrier est chargé de famille, ou seul ; on peut la regarder comme équivalant à une indemnité qui varie, suivant les cas, de 5o à loo francs par an.
tils, et autres frais divers montent à 1 f,20 ; la main d'oeuvre correspond à 4 jours d'ouvriers (à 1 franc) et coûte 4 francs, de façon que le prix d'abattage d'un mètre cube est égal à 6 francs. Si on ajoute les frais d'extraction, cassage, triage, etc., on trouve que le quintal métrique du minerai de Norberg , qui correspond à environ de mètre cube , en ayant égard au stérile, revient à o,71. Les mines de Bispberg diffèrent de celles dont nous venons de parler en ce que l'exploitation est complètement souterraine et a lieu par de vastes chambres néanmoins, comme le minerai est très-riche et s'abat assez facilement ; comme l'épuisement et l'extraction ont lieu à l'aide de moteurs hydrauliques, le prix de revient du quintal métrique est peu élevé ; io5 à 'Io ouvriers, dont 4o mineurs, produisent annuellement 6o. 000 quintaux métriques de minerai, provenant d'à peu près 2.000 mètres cubes de roche massive. On consomme 1 200 kilogrammes de poudre, ce qui donne 600 grammes par mètre cube. L'entretien et la réparation des outils , avec frais divers, coûtent 1',50. 11
y a 5',00 de dépense en main-d'oeuvre , correspondant à 5 jours de travail, de sorte que l'abatage d'un mètre cube de massif coûte 7',50. En ajoutant les frais de roulage, d'entretien, cassage et triage, comme un mètre cube fournit moyennement 5oun,o de
minerai, eu égard au stérile, on arrive à of,72 pour le prix du quintal métrique ; le prix de vente est ,6o; ainsi il y a of,88 de bénéfice.
Mines
de Bispberg.