Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 129]

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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES É

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î Quantités de minerai de fer produi-

tes annuellement ( en quintaux

métriques). . 110.000 250.000 00.000 200,000 155,000 Rendement moyen du minerai (en 41 centiemes). 45 62 50 50 1. Pour l'abatage du miFrais nerai. de main ' 2° Pour roulage, extracd'ceivre : tion, cassage et triage.

Achat de matériaux ( poudre, fer, soufre, huile . bois, charbon

acier, de bois, etc.) et frais d'entretien des outils (t). Frais d'épuisement et d'extraction (non compris la main-d'oeuvre pour l'extraction); entretien des machines et appareils, frais d'écurie, achat de bois pour les machines à vapeur. Frais généraux (frais de bureau, de direction, etc.) (2)

Total des frais, ou prix de revient du quintal métrique du minerai. Caractères gêné-

raux des mines

fr.

(r. 0,10

0.15

fr. 0,17

0,19

fr. 0,18

0,18

0.16

0,16

0,18

0,17

0.14

0.12

04

0,12

0,13

0,25

0,17

0,12

0.18

0,18

0.14

0.10

0,14

0,11

0,12

0,90

0,71

0,72

0,79

0,78

fr.

Passons maintenant aux mines de métaux autres

de métaux autres que le fer, et rappelons d'abord les caractères généque le fer. raux de leur disposition : de même que les gîtes de fer (/) La consommation de poudre, fer et acier forme un peu plus de la moitié de cet article, soit 7 à 8 centimes par quintal métrique de minerai produit ; les autres matériaux, tels que soufre, huile pour l'éclairage, bois pour le chauffage, et dans quelques cas pour l'abatage , charbon pour la réparation des outils, etc., représentent environ 3 centimes, dont un pour l'éclairage dans les excavations souterraines La main d'oeuvre pour l'entretien des outils peut être estimée à un peu moins de 2 centimes ; ainsi une quinzaine de journées d'ouvrier ou /5 à ao francs suffisent pour l'entretien des outils employés à l'abatage et cassage de 1.000 quintaux métriques de minerai. (u) On comprend que ces évaluations et surtout l'estimation des frais généraux ne sont qu'approximatives ; elles résultent des observations et renseignements que j'ai recueillis sur les lieux, et j'ai lieu de croire qu'elles ne s'écartent pas beaucoup de la réalité. Les frais généraux sont d'autant moindres que la production est plus considérable.

DANS LE NORD DE L'EUROPE.

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oxydulé ou oligiste , elles offrent en général la forme de bancs intercalés dans les roches cristallino-schisteuses ; mais la substance métallique, de cuivre, cobalt, plomb, etc , au lieu de constituer la plus grande partie de la masse du gîte , n'en est qu'une petite fraction ; et souvent, loin de se concentrer dans une couche spéciale, elle tend plutôt à se disséminer dans la roche sur de grandes étendues , de telle façon qu'il est difficile d'assigner un contour précis ou des limites bien définies à cette sorte de gîtes, auxquels j'ai proposé d'appli cluer, comme dénomination générale , l'expression de gites en fahlbandes. J'ai montré néanmoins qu'il y a ordinairement des concentrations locales de minerai en rapport avec des bandes chlorito-talqueuses nommées skôlar ; de là il résulte que les gîtes ont tantôt l'apparence de couches métallifères , comme les gîtes d'Areskutan , de la contrée de Plôraas et la plupart des gîtes cuprifères de la Scandinavie, tantôt l'aspect d'amas renflés comme à Falun, et tantôt l'apparence de filons, comme les gîtes plombo-argentifères de Sala. Il y a d'ailleurs, en quelques points , de véritables filons ou fentes remplies ; ainsi on peut en citer comme exemples les gîtes cuivreux de Kaafiord , dans le Finmark et les mines d'argent de Kongsberg. Les gîtes en fahlbandes , lorsque leurs affleurements Inconvénient ont une épaisseur suffisante et une allure régulière, sont d° la tr°P grande quelquefois exploités à ciel ouvert, comme les mines desetend cavités de cobalt de Skuterud et de Snarum ; mais , en géné- souterraines. ral , ces mines sont souterraines , surtout lorsqu'elles ont atteint une profondeur un peu grande. Cependant les exploitants scandinaves ont le tort de donner à leurs excavations des dimensions trop considérables et de ne pas employer des moyens de soutènement suffisants aussi sur les grandes et vieilles exploitations , comme