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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
de roche, on trouve que l'abatage des 7.000 mètres
somme 3o quintaux métriques de poudre, 27 quintaux
cubes restants emploie en moyenne /145 grammes de poudre, 250 grammes d'acier et i14o grammes de fer par mètre cube, en galerie, partie en chambres. L'ensemble des dépenses annuelles relatives à l'exploitation et à la préparation mécanique s'élève à envi-
métriques de fer et 5 quintaux métriques d'acier, ce qui, pour un mètre cube, donne 1110 grammes de poudre, 1000 grammes de fer, et 18o grammes d'acier. La moyenne des frais de main-d'oeuvre est de 7r,5o (6 journées à 1'45) , et le total des frais s'élève
15o. 000 francs et la vente du minerai produit 25o.00o francs, de façon que le bénéfice net est de
à 12 francs par mètre cube de roche massive abattue. En général, c'est de 10 à 12 francs que revient l'abatage du
80. 000 francs et le prix moyen de la vente du minerai à l'enchère est de 25 à 26 francs le mètre cube pesant 1700 kilogrammes, ou environ if,5o le quintal métrique (1). Les mines de cuivre de la province du Jemtland sont Mines de cuivre du Jewiland. situées sur le versant septentrional du massif montagneux d'Areskutan , au sud du grand lac Kalln : il y a deux exploitations souterraines, Bielke et Custafsberg, et plusieurs petites carrières, où on exploite du cuivre pyriteux à ciel ouvert. On ne travaille à ces carrières qu'en été; en hiver elles sont encombrées par la neige, et les ouvriers se retirent alors dans les excavations souterraines où ils sont abrités des intempéries de l'at-
mètre cube dans l'exploitation en gradins ; mais dans le percement des galeries les frais d' abatage sont deux
. ron
mosphère.
Ces exploitations se trouvant sur le penchant des montagnes , ne sont pas gênées par l'eau : elles offrent de vastes chambres, où l'on n'emploie à l'abatage que
la poudre, et non le feu. La roche métallifère dérive du gneiss ; mais elle passe ici à un schiste quartzomicacé , dans lequel est disséminée la pyrite cuivreuse.
Le volume de roche massive que l'on abat annuellement est d'environ 2.700 mètres cubes, et l'on con(i) La valeur effective du minerai est deux à trois fois supé-
rieure au prix de vente, mais il ne peut être acheté que par les possesseurs de fonderies, qui ont en même temps une part dans la propriété des mines.
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fois plus considérables par mètre cube , tandis que dans l'exploitation des carrières à ciel ouvert ils sont plus faibles des deux cinquièmes. La production en minerai de cuivre trié est de 3o. 000
quintaux métriques représentant environ 750 mètres cubes de minerai massif, de façon que le stérile forme
près des trois quarts de la roche extraite. La mine de Bielke est aujourd'hui la plus importante et fournit cinq à six fois plus de minerai que celle de Gustafsberg ; cependant elle est beaucoup moins riche et la pyrite de cuivre y est plus disséminée : ainsi le minerai qu'on en retire ne contient que 2 à 5 p. Io° de cuivre, tandis qu'à Gustafsberg il en renferme de 5 à / p. foo. La préparation mécanique, à laquelle est occupée une trentaine d'ouvriers, se réduit à un cassage et triage, de même qu'à Falun. Cependant une portion assez considérable du minerai n'est pas à gangue pyri-
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teuse , mais se trouve mélangée de quartz et de silicates
pierreux, de façon ,qu'on pourrait fort bien l'enrichir par un lavage précédé de bocardage ou de broyage entre cylindres. Il est surprenant qu'on néglige cette amélioration, qui serait pourtant avantageuse et facile à exécuter, vu qu'on ne manque pas d'eau motrice ;