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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
matériaux consommés sont 1 .400 grammes de poudre 900 grammes de fer et 275 grammes d'acier.
Dans l'exploitation en gradins, à la poudre, l'abatage d'un mètre cube est près de deux fois moins dispendieux que dans le percement d'une galerie , tant pour la main-d'oeuvre que pour la consommation de matériaux. Néanmoins, on préfère employer le feu, qui est encore plus économique, excepté quand il s'agit d'approfondissements. Dans une chambre oà l'ex-
ploitation se fait par voie d'agrandissement dans le sens de la largeur et de la hauteur, l'abatage d'un mètre cube par le feu ne coûte que 5 francs ; on brûle seulement un stère et demi de bois coûtant 1',85, et les frais de main-d'oeuvre s'élèvent à 507, y compris l'éclairage. ÉpuisCinenI.
Bien que les travaux des mines de Sala aient une grande étendue, et soient parvenus à une profondeur
d'environ 3oo mètres au-dessous de la surface, ou 24o mètres au-dessous du niveau de la mer, ils ne donnent pas lieu à une grande affluence d'eau ; la quantité à épuiser est de 2 1/2 à 5 hectolitres par minute en été : elle est beaucoup moindre en hiver ; mais alors la force motrice est considérablement réduite, et peut même être annulée temporairement par la congé-
lation. L'épuisement se fait au moyen de deux équipages de pompes en bois, auxquels le mouvement est
communiqué, à l'aide de tirants, par deux roues à augets de 1 2 mètres de diamètre chacune. Extraction.
Sur le puits d'extraction principal, dit puits Drottning ou de la reine, est installé un tambour conique, à axe horizontal, analogue à celui qui existe à Falun ; sa surface présente aussi une ornière hélicoïde sur laquelle s'enroule un cable en fil de fer. Ce tambour a mètres de longueur, im,5o de diamètre à une extré-
DANS LE NORD DE L'EUROPE,
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mité et 6 mètres à l'autre ; il porte 20 tours de spire. Il y a deux tambours semblables, l'un pour le câble montant, l'autre pour le câble descendant ; le mouvement leur est communiqué par une roue à augets. Les dimensions ont été calculées de façon que la résistance
fût à peu près constante, à quelque hauteur que se trouvât la tonne dans le puits ; mais ces tambours ont l'inconvénient d'être bien volumineux.
Le minerai de Sala (galène accompagnée de quel- Préparation nié-
ques autres sulfures plombo-argentifères) est beaucoup plus disséminé dans la roche que la galène exploitée en d'autres pays ; les préparations qu'on lui fait subir
consistent en cassage et triage, puis bocardage et lavage sur tables à secousse. A la casserie , on divise la matière brute qui sort de la mine en trois sortes :10 le
minerai bon à fondre ; 20 le minerai pauvre ou à bocard,
qui renferme habituellement 2 dix-millièmes d'argent et 2 à 3 pour 100 de plomb ; 5° la roche stérile, qui est rejetée.
11 y a près des mines deux laveries, comprenant cha-
cune un bocard à 16 pilons et 12 tables à secousse, dont la largeur est de ru,5o et la longueur de 5-,5o.
Près de la fonderie, du côté opposé de la ville, est une troisième laverie, renfermant un bocard à 24 pilons et 20 tables à secousse, ce qui fait en tout 56 pilons et 44 tables. L'installation de ces tables est à peu près la même qu'à Tunaberg ; mais on a eu soin, et avec raison , de rendre leur mouvement moins précipité ; ainsi, elles ne reçoivent que vingt-cinq secousses à la minute, et, dans l'intervalle de deux chocs successifs, elles rebondissent deux fois. Leur inclinaison est de 1/25 pour les schlichs, et deux à trois fois moindre pour les soldait-mis. C'est le maître laveur qui la règle d'après le degré de ténuité du sable. Ces appareils sont ordiTOME VIII, 1855.
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unique.