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AMPHIBOLITHES
blanc lamellaire présentant souvent les stries caractéristiques du sixième système ; de quartz hyalin blanc, transparent ; de mica argentin et d'amphibole lamelleuse d'un vert foncé. Ce gneiss est traversé par des mais masses d'amphibolithe à petits grains très-serrés, bien reconnaissable, avec quelques veinules ou petits qui nids d'une matière cristalline d'un jaune verdâtre celle que j'ai déjà siparaît être de l'épidote , comme l'est localités. Lorsqu'on arrive à gnalée dans plusieurs un peu nord de Saint-Cyr-le-Chatoux , le chemin nouvellement tracé se divise en deux branches, dont l'une tourne à gauche vers ce village et l'autre à droite vers celui de Salles, à l'altitude d'environ 65o mètres. Ce
chemin est entaillé dans un mélange de porphyre
quartzifère et d'amphibolithe compacte avec veinules ou nodules d'épidote et passant à un pétrosilex brun noirâtre ou brun rougeâtre, semblable à celui que j'ai indiqué à la jonction de la montagne amphibolique des Allogriers et de celle porphyrique du Mont-Goury, près Avenas.
Observation
sur l'age et la direction
des ina""'
Je n'ai pas reconnu d'une manière précise l'époque à laquelle ont surgi les masses d'amphibolithe que je viens cl' indiquer, j'ai seulement constaté que cette roche a modifié les marnes irisées au nord de Juliénas : sa position entre les porphyres quartzifères et les terrains cristallisés, ou clans le voisinage de la grande faille qui sépare ces derniers des calcaires jurassiques, me paraît montrer qu'elle est postérieure au porphyre quartzifère, et qu'elle est sortie, au rroins en partie, par des cassures
antérieures à son apparition et produites par ce porphyre. Les trois montagnes de Saint-Lager, , de Villié et du nord de Juliénas ou du sud-est de Pruzilly, se trouvent sur une ligne dirigée N. î5 E., mais rien n'indique que
DES MONTAGNES DU BEAUJOLAIS.
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ce soit la direction du soulèvement auquel la roche se rapporte. Pour connaître cette direction, il faudrait déterminer la position de toutes les masses qui existent dans la localité : mes explorations ont été trop restreintes pour que je puisse penser les avoir rencontrées toutes, je n'ai d'ailleurs pas étudié entièrement les contours de toutes celles que j'ai reconnues. Cette roche ne renferme que des traces de pyrite cuivreuse, mais son apparition n'est peut-être pas étrangère aux cassures dans lesquelles se trouvent les filons de Chessy et de Saimbel (Rhône).