Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 223]

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dessus de l'orifice du puits. Un ouvrier la saisit à l'aide d'un crochet et on la redescend sur le parapet, puis on la fait basculer en dehors. Elle est enlevée de nouveau et redescendue dans le puits. L'extraction se fait dans deux compartiments du puits principal. Les bennes sont suspendues à un câble en fil de fer de om,o25 de diamètre qui s'enroule sur deux

les pyrites stériles qui sont rejetées ; les trois autres correspondent à des sections différentes de la manipulation. La pyrite riche tient ordinairement en cuivre de 4 à 8 o/o et au-dessus, la bonne de 1,5 jusqu'à 4, la pauvre au-dessous de 1,5 o/o. Les teneurs moyennes de ces classes sont en centièmes Pyrite riche. Pyrite bonne. . Pyrite pauvre

bobines cylindriques, calées sur l'arbre d'une roue hydraulique en dessus de 8"1,6o de diamètre et i8 chevaux de force. Elle est à double aubage et l'on peut en ouvrant l'une ou l' autre vanne faire tourner la roue dans les deux sens. Pour arrêter le mouvement on se sert de deux puissants freins. Ces trois appareils sont manceuVrés -sans difficulté, à l'aide de leviers et de chaînes que tient un ouvrier sur le bord du puits. On monte à chaque fois 6 oo 1(il, de minerai et l'extraction est pour une journée moyenne de Go tonnes métriques. 8. Travail au jour. Cassage et triage.

La nature des choses ne comporte pas de préparation

mécanique, car le minerai est massif, ou du moins la partie utile y est disséminée moléculairement dans la pyrite stérile. Le travail à la recette ne consiste qu'en un cassage et un triage à la main. On sépare le minerai en plusieurs classes de richesse d'après l'apparence de sa cassure, suivant que sa couleur jaune est plus ou moins lavée par l'abondance de la silice ou blanchie par

de la galène. Sous ce rapport on fait cinq sortes, qui portent les noms suivants matton, 2 povera, 3 buona, ottima, 5 piombifera.

Cette dernière est accidentelle; la première comprend

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AGORDO (HAUTE-VÉNÉTIE) .

ÉTABLISSEMENTS

6,0530

9,46i6 o,6354

Les quantités produites sont : Pyrite riche Pyrite bonne. pauvre

2,22

5i:1.6 65 116Pyrite

100,00

On peut, d'après cela, calculer la teneur moyenne qui est exactement Teneur moyenne

1,5971 p. 100

Les schlichs forment une catégorie à part que l'on répartit ensuite dans ces trois classes en se fondant sur des essais chimiques. Toutes ces matières sont chargées séparément dans de petits wagons en forme de chiens, munis d'un bran-

card et traînés par un homme. Ils descendent d'euxmêmes sur le sol incliné d'une bonne route ; on les remonte vides sur une voie latérale formée de planches.

La distance de la recette au lieu de l'élaboration est très-variable, car les usines sont espacées sur une grande longueur dans le val Imperina. Elle est en moyenne de 600 mètres. Sur le parcours les wagons passent à une bascule où on note le poids de la charge. On en prend en même temps, à titre d'essai, un ou deux morceaux qui sont envoyés au laboratoire. Le reste est déchargé et commence à subir la série des manipulations.

T:.ansport.