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Pendant ce temps on a ramoné la cheminée et les
Mise au feu.
D'AGOBDO (HAUTEVÉNÉTIE).
ÉTABLISSEMENTS
chambres de condensation en recueillant avec soin les suies cuprifères. On dispose alors la buse et on essaye le vent. On mure la porte du four, qu'on avait laissée ouverte pour la préparation du fond ; on ménage toutefois encore un passage pour l'air nécessaire à la coinbustion lente qui commence la mise en feu. Il est nécessaire d'opérer très-lentement au commen-
cement, à cause de la grande quantité d'eau dont la brasque se trouve imbibée. On place sur le fond des charbons allumés dont la combustion se fait par un appel naturel ; on dessèche de même les bassins extérieurs. Bientôt après on achève le muraillement de la porte , on donne un peu de vent et on charge du charbon pendant vingt-quatre heures par le gueulard. Au bout de ce temps on commence la façon du nez de la tuyère. Cet appendice est formé par les matières fluides qui se trouvent congelées par le vent. Il consiste
en une sorte de dôme, qui a pour effet d'éloigner de la warm la zone oxydante et de rabattre l'air sur le fond, par une ouverture qu'on appelle l'ceil. Une partie du vent remonte aussi le long des parties latérales en
ailes. Le nez sert en outre d'indice pour étudier la marche du fourneau, comme nous le verrons tout à l'heure. Il importe donc de l'établir de suite dans de bonnes conditions. Pour cela on commence à charger
avec le charbon une quantité de scories qu'on augmente graduellement, jusqu'à 5o kilogrammes pour oo litres environ. On travaille au ringard par l'orifice de la tuyère, pour rectifier les formes que prend la masse figée. Au bout de quelques heures le nez est déjà fait, mais ce n'est qu'après douze ou quinze heures que sa forme a acquis une stabilité suffisante. Il laisse
alors à peu près la moitié de vide sur le devant et
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un quart de chaque côté, occupant ainsi le quart de la section du fourneau. On charge alors peu à peu du minerai jusqu'à ce qu'on atteigne la marche normale. La fonte crue est opérée avec la pyrite riche, fournie marche r.rinai,.
directement par la mine; les noyaux qui proviennent des deux autres espèces de minerai, les dépôts de la cémentation, les crasses et fumées de la fonte même et des opérations ultérieures, On y ajoute un fondant
terreux, qui est le grès rouge grossier. On repasse aussi, à titre de fondant et par économie, les scories riches de la fonte même. Le combustible employé est le charbon de sapin. Toutes ces matières sont apportées à pied d'oeuvre aux chargeurs et pesées pour la comptabilité.
Les ouvriers composent les charges à l'aide de mesures constantes, qui leur servent à les reprendre pour les jeter dans le gueulard. Les matières y sont versées dans l'ordre suivant Charbon , scories, tazzoni , grassure et brunini ,
pyrite riche, crasses et fumées, grès rouge. Dans le demi-haut-fourneau les charges se succèdent toutes les vingt-cinq minutes. Leur composition est la suivante Noyaux bons
pauvres.. Pyrite riche
Crassure Brunini. Crasses de fonte crue. de cuivre noir. d'affinage.. . . Fumées de fonte crue. de cuivre noir. Scories riches Grès rouge.
Teneurs Cuivre contenu Poids Proportion en en en en centièmes, kilogrammes. centièmes. kilogrammes.
46,08 5,87 11,43 5,20 1,17 1,87 0,47
484
0,26 0,.i5 12,32 13,511
100,00
Charbon TomE VIII, 1855.
91,485 14658 22,710 10,32/ 2,334 3,717 0,935 3,658 0,512 0,289 24,460 26,500 198,579
5,02 5,45 6,34
58,90 7,46 10,00 15,00 57,00 15,00 10,00 1,50
4,596 0,401 1,443 5,8o6 0,174 0,572 0, i ho
4450 0,768 0,029 L5079
2251L,65 30