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DE L'AMÉRIQUE DU SUD.
SYSTÈMES DE SOULÈVEMENT
plus récentes, sensiblement horizontales et s'appuyant indirectement sur toutes les couches précédentes. Les plus inférieures de ces couches sont formées par des argiles et des marnes sableuses qui s'étendent sous toute la vaste plaine du Desaguadero et sous le plateau
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basses du désert de Atacama. Enfin, dans les environs d'Arica, les grès pourprés se montrent sur le bord de
la mer, oit ils forment une petite chaîne courant de l'est à l'ouest, et au-dessous de ces grès apparaissent des schistes bitumineux, semblables à ceux de Tiahua-
et dans lesquels on trouve les produits déjà
de la Raz. Elles y sont recouvertes par une couche de conglomérat ponceux, remarquable par sa grande
naca ,
étendue, et qui supporte, dans les environs de la Raz, une puissante formation de terrain de transport. Ce dernier terrain, formé d'abord de blocs très -volumineux et atteignant près de la Raz plusieurs centaines de mètres , diminue de puissance à mesure que l'on s'éloigne de la base des Andes, et finit par être remplacé par des couches de sable qui s'étendent depuis Naracara jusqu'au sud du lac de Poopo , formant une vaste ceinture qui enveloppe la plaine du Desaguadero, et présentant des dunes entièrement semblables à celles des bords de la mer. Enfin des calcaires concrétionnés, contenant un grand nombre de paludines et de nombreuses empreintes végétales, forment le bord extérieur de la ceinture qui entoure cette vaste plaine, où l'on ne peut méconnaître le fond d'un ancien lac desséché. Telles sont les roches qui se présentent successivement depuis les bords du Beni jusqu'à la cordillère
On voit ainsi qu'en s'appuyant uniquement sur les rapports de superposition des couches, l'ensemble des roches exogéniques du Pérou et de la Bolivie peut se subdiviser en sept formations différentes. Les sables du désert d'Atacama et le terrain de transport de la Raz reposent également sur la couche de conglomérat ponceux qui s'étend sans interruption des deux côtés de la chaîne occidentale des Andes, et comme les matières dont se compose cette couche, les cendres volcaniques et les ponces, ne peuvent être que le produit d'une action violente, il en résulte qu'elle a dû se former dans un temps très-court circonstance qui nous paraît suffisante pour établir le parallélisme de ces deux terrains.
occidentale des Andes, où les formations endogéniques se montrent seules formant la limite occidentale du plateau bolivien. De l'autre côté de cette chaîne, et en s'avançant vers la mer, on retrouve une partie des mêmes couches, disposées dans le même ordre. Les poudingues et les grès rouges, s'appuyant ici sur un porphyre dioritique, forment les derniers contre-forts de cette chaîne, et plongent plus à l'ouest sous les conglomérats ponceux, qui sont ici recouverts par des sables marins, qui occupent toutes les parties
signalés par M. d'Orbigny.
Par la même raison, le terrain tertiaire marin d'Atacama et le terrain lacustre de la Bolivie doivent également se rapporter à une même époque géologique. Au-dessous de ces deux formations viennent d'abord les marnes gypseuses et salifères, puis le grès rouge. Les calcaires bitumineux de Tiahuanaca et d'Arica forment une cinquième subdivision en discordance avec le grès rouge et s'appuyant sur la base des montagnes
formées par le psammite des Andes orientales. Enfin ces psammites, les grès lustrés et les schistes qui les accompagnent se trouvent eux -mêmes séparés du terrain des schistes talqueux du gneiss et des quartzites. La chaîne occidentale des Andes s'abaisse graduel- Roches du Chil
lement à mesure que l'on avance vers le sud jusque