Annales des Mines (1856, série 5, volume 9) [Image 90]

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ÉPURATION DE LA T'OUILLE.

ÉPURATION DE LA HOUILLE.

sieurs années il ne s'est jamais produit une cause d'accident et de rupture. La commande indépendante de chaque cylindre par courroie directe et croisée, satisfait parfaitement à ce genre de travail qui offre des résisdonné cette rétances variables. Si dans un moment

sistance est par trop grande, la courroie, au besoin, d'arrêt, mais rien glisse et tombe ; il y a un moment ne se brise. du clasLe charbon menu provenant du broyage ou rend dans une fosse sement par la grille à secousse se les broyeurs. Cette fosse a la commune placée sous quadrangulaire renversée dont forme d'une pyramide la destrois faces sont inclinées à 4,5. pour faciliter ordinairecente des matières, et la quatrième est plus trouve méc'est sur celle-ci que se ment verticale : Il est bon nagée une ouverture réglée par une vanne.

considérable pour que la capacité de la fosse soit assez servir de réservoir ou magasin d'approvisionnement

arrivages des dans les intervalles qui séparent les

wagons.

à godets

Un élévateur formé d'une chaîne sans fin puise le charbon au bas de la fosse pour le déverser suffisante dans l'appareil placé lui-même à une hauteur puisse s'opérer dipour que le chargement ultérieur rectement dans les wagons. n'était Le choix du mode d'élévation des 'matières la hauteur pas indifférent. Élever les wagons chargés 11. fallait faire voulue était le moyen le plus imparfait : il régulateur de distribution. servir l'élévateur comme

avait de La chaîne à godets m'a paru être ce qu'il y des goplus simple et de plus économique. La forme du dets, leur attache, le rejet des matières au sommet tension va. trajet, la transmission de mouvement, la le tout inriable de la chaîne par un tendeur spécial ,

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cliqué aux plans, a été étudié avec soin, et le résultat pratique ne laisse rien à désirer. La vitesse ascensionnelle des godets et leur capacité sont calculées de manière à pouvoir élever o 6o à 200 tonnes de charbon en dix heures de travail effectif à la vitesse normale de la machine. On peut réduire cette quantité à l'aide de la vanne de la fosse.

Le charbon déversé par l'élévateur tombe sur le classificateur qui doit immédiatement le diviser par ordre de grosseur et le distribuer aux bacs. Cet organe a donc ici une double fonction à remplir.

Le classificateur est formé par une espèce de caisse rectangulaire allongée en tôle, dans l'intérieur de laquelle sont fixées des plaques perforées étagées, dont les ouvertures vont en décroissant vers les étages inférieurs. Un espace suffisant est ménagé entre chaque plaque pour le mouvement des matières. Au bas des plaques perforées sont disposés des plans inclinés pour

rejeter sur le côté le produit du classement qui s'échappe par une échancrure faite au 'flanc du classificateur. Un fond fixé au classificateur lui-même, et mobile comme lui, reçoit la poussière ou le plus fin numéro, si le classement a lieu à sec , ou bien ce fond est immobile et fixé aux longerons qui supportent le classificateur, si le classement a lieu à l'eau, ainsi que nous allons l'indiquer. Le classificateur est suspendu par deux ou trois paires

de brimbales articulées tournant sur des arbres fixés aux longerons : il jouit ainsi d'une extrême mobilité dans le sens longitudinal. Un mouvement rapide de va-et-vient lui est imprimé par une bielle qui reçoit l'action d'un arbre coudé solidement établi sur une plaque de fondation fixée sur le mur principal de la chambre de la machine. Le mouvement de rotation est