Annales des Mines (1856, série 5, volume 9) [Image 89]

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ÉPURATION DE LA DOUILLE.

ÉPURATION DE LA HOUILLE.

les cannelures aident puissamment à cet effet ; mais comme elles s'usent et disparaissent avec le temps, il

secousse en versant le charbon directement dans la fosse, et faire revenir du classificateur au broyeur les fragments qui n'ont pas pu passer au travers de la première plaque perforée. On obtient ainsi une très-régulière distribution au broyeur; mais d'un autre côté les

doivent être une fonction de la quantité de travail à effectuer et de l'écartement minimum. Admettons des cylindres de 0",50 diamètre, om,90 longueur, un écartement minimum de om,o 1, et une vitesse de rotation de 6o tours par minute ; la nappe pleine qui passerait entre les cylindres dans une minute

fragments à broyer ont à parcourir deux fois le trajet de la fosse au classificateur, et si le rapport des ouvertures de la première plaque du classificateur avec l'écartement des cylindres, n'est pas convenablement établi, les mêmes fragments peuvent revenir plusieurs fois au

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convient de donner dans tous les cas un diamètre assez fort, 40 à Go centimètres. La longueur et la vitesse de rotation des cylindres

serait de i"",o6o , et dans une heure de 63,600,

Mais comme le travail ne peut avoir lieu en même temps sur toute la longueur des cylindres, que la répartition

n'est pas parfaitement régulière, qu'il y a des vides entre les fragments, il ne faut compter que sur le quart ou le cinquième de ce chiffre, soit environ 12 à 15 mètres cubes par heure, ou io tonnes de charbon pouvant être broyé facilement. Cette quantité corres-

pond au moins au double en charbon livré pour l'épuration , en admettant moitié en menu fin préalablement séparé par la grille à secousse, ce qui a lieu avec des charbons de dureté moyenne. On voit, d'après cela, que des broyeurs disposés comme il est indiqué fournissent à un travail d'épura-

tion considérable, qui peut atteindre sans peine à 200 tonnes par jour. Avec des broyeurs doubles, il convient de donner aux cylindres inférieurs une vitesse plus grande qu'aux cylindres supérieurs. Lorsque le charbort fourni a déjà subi un premier criblage qui a éliminé les fragments au-dessus de 6 à paire de cylin7 centimètres, il suffit d'avoir une seule peut même éviter la grille à dres. Dans ce cas

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broyage.

Il était intéressant, surtout dans ce dernier système, de pouvoir se débarrasser immédiatement des corps durs ayant provoqué l'écartement des cylindres broyeurs

sans avoir été brisés. En employant la disposition du contre-poids, cette condition a été remplie par l'agencement suivant : un plan incliné en tôle, reposant du côté supérieur sur un rouleau, et de l'autre suspendu par un levier coudé, qui est lui-même relié par une tige au levier du contre-poids, est posé de manière à ne pas gêner, au repos, la chute des matières sous les broyeurs ; mais aussitôt que l'écartement du cylindre mobile a lieu, le levier du contre-poids se soulève et fait avancer le plan incliné sous la chute des matières du broyeur, recueillant ainsi l'objet qui a provoqué le recul du cylindre. Une caisse placée au bas du plan incliné reçoit le corps éliminé. A la fin de la journée, on vérifie par le produit de la caisse les causes de l'écartement forcé des broyeurs. Une disposition analogue peut être organisée avec les ressorts.

Nous avons dû nous étendre avec quelques détails sur l'opération du broyage qui est importante. Le système décrit remplit parfaitement -son but : depuis plu-