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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
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L'expérience démontre, et le raisonnement
plaque perforée est trop faible, l'action du piston se fait sentir d'une manière inégale elle est plus puis-
travail.
sante près du cylindre que du côté opposé; il convient donc d'abaisser le point de jonction ou d'admission de l'eau du cylindre dans le bac. Cependant on est limité par d'autres considérations : l'accroissement de hauteur de l'appareil augmente les frais de construction; en outre, il exige l'emploi d'une force motrice plus considérable pour déplacer un plus grand volume d'eau. Cette difficulté a été résolue heureusement par l'inclinaison vers le cylindre du châssis supportant la plaque perforée : il en résulte une plus forte épaisseur de couche là même où l'action du piston est la plus puissante ; avec une pente convenable l'équilibre est parfaitement rétabli. Mais il en découle encore un autre avantage pour le travail : le schiste arrivant à la surface avec le charbon près de la vanne peut être d'abord entraîné à une certaine distance vers la sortie du charbon ; cependant il ne tarde pas à descendre sous l'action du piston, et bientôt après avoir plongé sous le courant d'entraînement de la surface, il arrive près de la plaque perforée ; alors, par l'effet de la pente du châssis, aidé par le piston qui le tient en suspension, il est ramené vers la vanne de sortie, en sorte que le schiste, dans les régions inférieures de la couche, marche en sens inverse du charbon dans le haut. Ces courants en sens opposé tendent à la séparation idessaute des deux substances, ce qui est préférable à nos premières dispositions, où le schiste s'écoulait sous la vanne placée -à l'avant du côté de la sortie des char-
sont préférables à un mouvement lent et prolongé. Dans le premier cas, il n'est jamais à craindre que les matières schisteuses arrivent par le soulèvement jusqu'au niveau supérieur du courant d'entraînement
bons.
La rapidité des coups de piston ou leur nombre par minute et l'amplitude de la course sont deux conditions qui exercent une grande influence sur le résultat du
confirme à priori, que des secousses rapides et courtes
on peut alors réduire au minimum le plus convenable l'épaisseur de la couche. Avec une transmission directe donnant au piston un mouvement égal de des-
cente et de retour, nous nous sommes arrêtés à la vitesse de ioo coups par minute pouvant être obtenue dans de bonnes conditions mécaniques. L'amplitude de la course varie suivant les charbons entre io et 12 centimètres. Or le diamètre du piston étant de on',60 , soit 28,27 décimètres quarrés de surface, et le châssis des bacs ayant une superficie de plaque perforée de i",60 ou 16o décimètres quarrés , le rapport des surfaces du piston et de la plaque perforée sera de 1 : 5,66. La hauteur de soulèvement de l'eau sur la plaque sera en raison inverse de la surface et de celle du piston rela-
tivement à la course de celui-ci. En l'admettant de 0,10 , le soulèvement sera de 0,0176. C'est l'oscillation qui se produit à la surface de l'eau dans le bac et qui détermine la vitesse ascensionnelle. Mais en raison du resserrement des trous de la plaque, la vitesse de l'eau immédiatement au sortir des trous sera plus considérable. Si l'on admet que la section totale des trous soit le quart de la surface de la plaque, la vitesse de l'eau au - dessus du châssis au sortir des trous sera quadruple, c'est-à-dire dans une minute de 0,0176 X 4 x 100 X 2 14m,08. L'eau est donc animée de cette vitesse ascensionnelle au moment où elle rencontre les matières. Ne trouvant alors d'autre issue libre que les vides laissés entre les fragments TOME IX, 1856.
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