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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
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Février..
1t8.051
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Mars. ... .
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Avril . Mai Juin .
Juillet Août.
Septembre.
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54.872 52.769 61.556 62.468 64.451 55.560 58.072
157,089 179,589
172,5t4 2oo,585 204,222 210,639
'81,658 189,850
Comme on le voit, la production s'est considérablement accrue depuis le début pour atteindre le maximum en juillet 1855.
A partir de ce moment, un second appareil établi aux mines de Bezenet , étant venu en aide au premier établi à Commentry, il a été jugé préférable de réduire le travail effectué par celui-ci, ce qui permettait d'ailleurs d'atteindre à une plus grande perfection d'épuration. On a donc réglé la quantité fournie à l'appareil des forges à 2. 000 hectolitres par journée de travail; quantité qui n'a cessé d'être traitée depuis avec la plus parfaite régularité. Il serait superflu de pousser plus loin les citations. Il semblerait qu'on peut augmenter sans inconvénient la superficie du châssis des bacs, de façon à pou-
voir atteindre encore à des quantités de travail plus considérables dans un même bac. En conservant les proportions relatives de la surface agissante du bac, de sa profondeur, des diamètres du cylindre, etc. ; on peut reconnaître à priori, et l'expérience le confirme, qu'au delà d'une certaine limite ,les conditions de travail se modifient sensiblement sans économie appréciable
dans les frais de construction ; mais en outre, vers les parties opposées au cylindre, où la couche est moins épaisse par suite de la pente, le travail se fait moins bien ; enfin, il se forme dans l'étendue du châssis des ondulations qui signalent une action irrégulière ; c'est
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un phénomène analogue aux effets des plaques vibrantes.
Nous avons atteint, dans la construction de nos petits appareils locomobiles, dont il sera bientôt question, la dernière limite d'étendue pour obtenir un bon résultat il est surtout essentiel de donner au châssis une solidité suffisante pour prévenir tout effet de flexion. S'il s'agissait du traitement des minerais, il conviendrait d'avoir une course de piston moindre dans les
bacs où s'élaborent les plus fines parties : ce serai t conforme aux principes. Mais, avec le charbon, il faut tenir compte de quelques autres considérations ; la tendance des parties fines à l'empâtement exige une action assez puissante, et, à ce point de vue, il ne serait pas toujours utile de réduire la course pour le travail des numéros fins.
Nous venons d'analyser les circonstances de la séparation des schistes et du charbon ; il nous reste à voir comment le charbon est entraîné hors du bac, sa séparation de l'eau et son chargement en wagon. Nous avons fait usage longtemps du moyen d'entraînement par l'eau, qui est encore employé dans plusieurs localités, notamment en Angleterre, et qui convient très-bien à certaines natures de houilles. Le charbon est amené dans le bac par le distributeur à eau, ou le fond fixe du classificateur faisant distributeur, ce qui revient au même, à l'aide d'un petit courant d'eau, ou bien par le classificateur à sec. Dans le
premier cas, il est déjà fourni au bac une partie du courant d'eau nécessaire à l'entraînement ; la quantité supplémentaire est réglée par le tuyau S, ainsi qu'il a été dit.
Dans le second cas la totalité du courant d'eau d'entraînement est fournie par ce tuyau.
Dans les deux hypothèses, l'eau devant servir de