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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA 11OUILLE.
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augmente le diamètre des trous de la plaque perforée, on laisse passer dans les bassins une proportion assez considérable de charbon fin, pouvant s'élever à i op. et qu'il est ensuite difficile et coûteux de recueillir. Si les trous sont très-fins, ils se bouchent promptement, et l'eau ne passe plus. Pour obvier à ce dernier inconvénient, nous avions remplacé le plan incliné fixe par une espèce de table à
dans le premier compartiment en V'. Une chaîne sans fin, formée de palettes en tôle recourbée à angle droit, puise sans cesse le charbon à mesure de son arrivée, l'élève en glissant le long du plan incliné XX' pour le déverser en X' dans la trémie Y, et de là dans le wagon de transport. Dans le trajet que le charbon a à parcourir hors de l'eau, il s'égoutte assez complètement pour être à un état convenable lorsqu'il tombe dans le wagon. La vitesse ascensionnelle de la chaîne, la longueur du plan incliné et la section du prisme de charbon relevé sont calculés pour obtenir ce résultat. Dans le mouvement ascensionnel, chaque palette reprend ce que la précédente laisse échapper ; il s'opère là un filtrage naturel dans le charbon lui-même. L'eau qui a servi à l'entraînement du charbon passe par la fente ménagée entre le fond de l'auge et la cloison VV, puis elle remonte dans le compartiment Z et se déverse par la surface en une lame mince occupant la largeur des trois bacs. Cette décantation par la surface n'entraîne que les parcelles extrêmement ténues de matières un suspension ; le charbon du fond de l'auge ne peut remonter jusqu'au déversoir, le courant ascendant est trop faible pour cela. L'eau tombe ensuite dans
secousses, dont le fond était formé d'une plaque perforée
le conduit Z' pour aller aux bassins de clarification
très-fine. Les secousses contribuaient puissamment à dégager les trous ; mais l'usure de cette plaque fine, nécessairement mince, était rapide et l'entretien dispendieux. Ces motifs nous ont amené à remplacer l'action de filtration au travers de plaques perforées par la décantation à la surface. A cet effet, l'auge placée sur le devant des bacs est divisée en deux compartiments par la cloison VV. Le charbon est entraîné par le courant d'eau de la surface
comme il a été dit.
également durs et sulfureux, mais nullement argileux. Ici il y aurait plus d'intérêt à maintenir les poussières, surtout en travaillant uniquement le dust ; cependant les plaques perforées y ont été maintenues jusqu'ici ; mais en adoptant un système en quelque sorte mixte, l'étendue de la plaque ou toile métallique a été réduite de telle manière qu'une partie de l'eau seulement passe au travers ; l'autre partie tombe, avec la houille, dans les grands wagons de transport, ou bientôt elle se filtre au travers du charbon accumulé, et sort presque claire au bas, laissant dans son passage une bonne partie de la poussière. Ce système, très-pratique avec des charbons de cette nature, ne le serait plus avec des charbons friables faisant pâte; la filtration au travers du
charbon lui-même ne s'opère plus du tout, et si on
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Avec des charbons extrêmement argileux, il peut être bon de faire tomber une pluie fine sur la chaîne du releveur au point où le charbon sort de l'eau pour laver parfaitement sa surface. Lorsqu'on a à traiter des charbons durs et sulfureux, dont le sulfure est disséminé en petites paillettes trèsfines qui resteraient dans le dépôt boueux des bassins en assez forte proportion pour le rendre impropre à une bonne utilisation, il convient mieux de sacrifier une