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250 VOIES A TROIS RAILS.
CHANGEMENT ET CROISEMENT,
que les deux petites bielles XY et YZ soient tendues en
ligne droite. Ce premier mouvement, qui ne s'opère que lorsque l'essieu de derrière du dernier wagon ou de la machine à petite voie se trouve vis-à-vis le point R, fait ouvrir l'aiguille RS , pour que les essieux à large
AVEC TRANSPOSITION DU RAIL INTÉRIEUR.
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remorqué par une machine à, petite voie, on ferme ce changement et on se contente de ralentir en y passant. La machine, livre derrière elle la voie large au train qui la suit : le mécanicien a seulement l'attention de fixer les yeux sur le disque, afin de voir si le mouvement
voie puissent déjà s'engager en attendant que l'autre aiguille TU ait conduit le dernier essieu de im,5o
s'opère bien sous lui ( 1 ) .
qu'en U.
(1) La transposition du rail intérieur était un problème difficile, et la solution est assez ingénieuse pour mériter d'être
Dès que le poids P a fait ouvrir la première ai-
connue, malgré son application unique.
guille RS , il commence à agir sur la deuxième par l'in-
Elle offre d'ailleurs l'exemple, unique aussi sans doute,
termédiaire des petites bielles XY et YZ ; mais cette aiguille n'a la liberté de s'ouvrir que lorsque le boudin de la roue du dernier essieu de i.m,5o l'a abandonnée; à ce moment alors l'appareil a terminé son service. Lorsque le train a franchi le point de passage, l'aiguilleur refait son changement de voie à l'aide d'un tout petit treuil, et la forme du support en fonte ZY force le tout à revenir en place sans qu'il soit besoin de s'en occuper. A ce système de changement, comme à celui des fig. 8 et 10, il y a un disque qui tourne pendant que le
d'une circonstance dans laquelle l'action automatique est plus
croisement fonctionne.
Ces appareils de changement et de croisement de voie sont en service sur la ligne d'Orsay depuis plus d"un an, et aucun accident provenant de leur fait n'est survenu. CoMme il n'y a encore au chemin de fer d'Orsay, en fait de matériel à petite voie , que des locomotives, l'appareil de changement des fig. 9 et 1 1 est ouvert par la machine même, au lieu de l'être, comme cela aura lieu plus tard, par les wagons. Chaque fois que le train est
sûre que celle d'un agent, qui ne pourrait arriver à saisir le joint, pour ainsi dire, dans l'intervalle si court qui sépare les deux types de véhicules.
L'action automatique des trains, justement proscrite aux grandes vitesses, même quand il s'agit de pièces d'une faible masse, telles que des signaux, n'est Plus sujette aux mêmes objections clans les gares extrêmes, où tous les mouvements s'opèrent lentement.
Le jeu assuré du mécanisme de M. Thouvenot, malgré sa complication inévitable et la grandeur relative des masses mises en mouvement, est un fait digne d'être noté.
(Note de la Rédaction.)