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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
a de largeur. Cette disposition est plus favorable à la concentration de la chaleur que celle offerte par le fourneau prismatique de Stafsj6. Disposition employée
à Finspang.
Je mentionnerai encore la disposition employée à l'usine de Finspang, et qui est un peu plus simple : ici le fourneau de grillage est cylindrique ; et, au lieu d'un
foyer unique, situé dans la partie médiane, il y en a trois, sans cendrier, pratiqués dans le pourtour de la maçonnerie, et séparés de la cuve par des plaques de fonte évidées à jour, et disposées verticalement; ces foyers sont à im,5o au-dessus du sol ; et c'est à un ni-
Addition
habituelle de
menu charbon.
veau plus bas de on',6o que sont les ouvertures de déchargement, vers lesquelles le minerai est dirigé par un massif de maçonnerie conique, comme il y en a dans les fours à chaux coulants (1). Dans la majeure partie des usines, avec le minerai on charge dans ces fours de grillage une certaine quan-
tité de menu charbon de bois, qui, en raison de son degré de ténuité, ne pourrait guère servir à d'autres usages; mais cette addition ne se fait pas partout, et il semble que, quand le minerai est notablement pyriteux , il vaudrait mieux ne pas ajouter de charbon, ou
du moins n'en ajouter qu'une petite quantité; car ainsi on tend à affaiblir la propriété oxydante de la flamme que forme la combustion du bois ; or on sait que la chaleur seule ne peut expulser qu'une partie du soufre de
la pyrite; tandis que, avec l'aide de l'oxygène, change le soufre en acide sulfureux, qui se volatilise (i) Les fours de grillage de la Suède pourraient fort bien être employés comme fours coulants pour la cuisson de la chaux au bois; et c'est une chose étrange que, presque partout en France, les fours à chaux au bois soient intermittents, quoiqu'ils donnent lieu à une consommation de combustible beaucoup plus considérable.
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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immédiatement, ou en sulfate de fer qui ne résiste pas
à l'action de la chaleur. Il faut, d'ailleurs, que la flamme soit accompagnée d'oxygène pour changer roxydule de fer en peroxyde; et, en effet, le minerai qui sort du fourneau de grillage présente une rubéfaction plus ou moins prononcée. Dans ces fourneaux on grille en vingt-quatre heures une quantité de minerai qui varie, suivant les dimen-
sions de l'appareil, et suivant la durée de la torréfaction que l'on veut produire, de 100 à 200 quintaux métriques. Les renseignements que l'on m'a donnés sur les consommations présentent des différences assez
considérables, circonstance facile à concevoir, car le degré de chaleur que l'on développe dans ces appareils est très-inégal, et l'effet à obtenir ne se manifeste pas par des caractères très-saillants. Ainsi, pour griller oo quintaux métriques de minerai, on consomme de 5 à 5 et 6 stères de bois; et quand on ajoute du charbon au minerai, on en brûle une quantité variable de 2 à 6 stères. En moyenne, on peut admettre pour ioo quintaux métriques une consommation de 5 stères 4f,50 de bois à if,5o Plus 5 stères de menu charbon à if,25. . . 5',75 Total(i ). . . . S',25 Quant à la main-d'oeuvre, il y a en général six ou(I) Le charbon de bois est estimé ici beaucoup au-dessous de la valeur du bon charbon, attendu qu'on ne brûle que du menu, dont il serait difficile de trouver un autre emploi. A la rigueur, on pourrait se dispenser de brûler du bois ou du charbon pour opérer le grillage des minerais ; ainsi à l'usine de Hassel, en Norwége , cette opération s'exécute au moyen des gaz du haut fourneau, que l'on puise à 2'",5o environ au-
dessous du gueulard et que l'on amène dans la chambre du fourneau de grillage, où on les brûle au moyen de jets d'air qui viennent s'y mélanger.
Résultes
économiques du grillage.