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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
vriers pour le service d'un fourneau de grillage, moitié de jour, moitié de nuit, ou bien deux à la fois seulement, et se relevant alors par poste de 8 heures ; à a franc par jour, cela fait 6 francs. Or, en vingt-quatre heures, on passe rarement moins de 125 quintaux métriques de minerai ; il y a donc 4f,8o de main-d'oeuvre, et alors l'ensemble des frais de grillage s'élève à i 5 francs pour oo quintaux métriques de minerai dont la valeur, sur les usines, est presque toujours d'au moins 13o francs. Ainsi l'augmentation que subit, par suite de cette operation,-le prix du minerai est d'environ 10 p. 100; mais
elle est bien compensée par l'heureuse influence du grillage sur la marche du haut fourneau et sur la qualité des produits que l'on y obtient. Effets
du grillage.
Le minerai que l'on charge au gueulard du fourneau de grillage est habituellement en assez gros fragments,
qui ont 8 à 10 centimètres de largeur sur 12 de longueur. L'action du feu ne les délite pas, mais seule-
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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calcaire, comme celui de Danemora , et parfois même elle s'élève à 15 p. 100. Ces minerais abandonnent une grande partie de l'acide carbonique, qui était combiné avec la chaux, la magnésie, ou avec des protoxydes de fer et de manganèse ; cette perte ne peut être compensée par la petite quantité d'oxygène qui change le fer oxydulé en peroxyde. En outre, il y a parfois un peu d'eau associée à quelques-unes des gangues silicatées du minerai, surtout quand elles sont en voie d'altération. Quant aux pyrites, le soufre ou l'arsenic qu'elles abandonnent, en se décomposant, est en partie remplacé par de l'oxygène, mais sans qu'il y ait compensation de poids. Dans le grillage, le minerai se trouve porté à la température rouge ; quelquefois il est fritté; il éprouve un commencement de fusion, et prend un aspect scoriacé ; mais cela n'a lieu ordinairement que pour des minerais
ces parties, qui ont été atteintes par le courant d'air
facilement fusibles, surtout pour ceux renfermant une gangue calcaire. Mais il est très-mauvais d'élever la chaleur jusqu'à la scorification du minerai ; le fer entre alors dans des *combinaisons silicatées , dont ensuite il est difficile de l'isoler dans le haut fourneau. On est ainsi forcé de consommer plus de charbon ; on a une allure peu régulière, une fonte très-blanche, et l'on est exposé à voir se former des loups. C'est une des difficultés du grillage de savoir apprécier le degré de torréfaction qui convient le mieux, suivant la nature du minerai, et suivant les produits qu'on veut obtenir. Voici quelles sont, à cet égard, les règles les plus conformes à l'expérience, en même temps qu'à
oxydant, sont changées en peroxyde de fer. Fréquente Néanmoins beaucoup de minerais éprouvent dans le diminution de poids grillage une diminution de poids très-sensible ; elle est du minerai dans le grillage, de plus de io p. 100 pour certains minerais à gangue
plus loin que le minerai est plus compacte, plus cohérent, plus riche et plus quartzeux ; il faut griller moins fortement les minerais friables, facilement fusibles, ou
ment les fendille et les rend fragiles. Leur couleur, qui
était noire, ou d'un gris bleuâtre foncé, est devenue rouge à la surface et sur les parois des petites fissures; niais il y a des parties situées à l'intérieur des fragments, qui n'ont pas été atteintes par les fentes, et où l'oxydation n'a pu pénétrer ; celles-là n'ont point subi de changement chimique. Lorsqu'il s'y trouvait de la pyrite, elle est encore facilernent reconnaissable après grillage, et a seulement perdu un peu de soufre, tandis que les parties pyriteuses situées à la surface des fragments, ou sur les parois des fissures que la chaleur a fait naître,
la théorie : la calcination doit être poussée d'autant
Quelquefois commencement de fusion produite par le grillage.
Règles
concernant
le degré
de torréfaction.