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Nous SUR L'EXPLOITATION DES USINES
à gangue calcaire. On pense généralement que les minerais sulfureux, donnant du fer rouverin, doivent être plus fortement chauffés; il faut néanmoins éviter de les scorifier,, car alors le soufre y resterait emprisonné et
l'on obtiendrait un effet contraire à celui que l'on Parfois double grillage.
Grillage poussé plus loin pour les minerais destinés
à produire de la fonte d'affinage.
Grillage suivi d'un cassage.
cherche. Quelquefois, en Suède, on soumet les minerais très.
sulfureux à deux grillagea : après le premier grillage, qui est faible, et qui les a fissurés, on les laisse exposés un an ou plus àl'humidité ; souvent même on les arrose pour que l'eau entraîne le sulfate de fer qui s'est formé; ensuite on exécute le deuxième grillage, qui achève d'expulser le soufre. On parvient ainsi à éliminer la plus grande partie de cet élément nuisible ; c'est pourquoi on a laissé tomber en désuétude les anciennes prescriptions, par lesquelles il était interdit aux maîtres de forge d'employer certains minerais, comme donnant du fer rouverin. D'ailleurs, on regarde en Suède les minerais dont on veut extraire de la fonte en gueuses comme devant être plus fortement grillés que ceux qui sont destinés à produire des mouleries ; peut-être, parce que les premiers, devant être plus complètement dépouillés des sulfures qui s'y trouvent, ont besoin d'être soumis à une chaleur plus élevée ; et, pour eux, les inconvénients qui résulteraient d'un commencement de scorification seraient beaucoup moindres. C'est à cause de cela que, dans certaines usines, on soumet à un triage les fragments de minerai qui viennent d'être grillés ; ceux qui ont subi la plus forte calcination sont mis à part, et réservés pour la fabrication de la fonte d'affinage. Après le grillage, le minerai subit encore une nouvelle opération, avant d'être chargé dans les hauts fourneaux; en général, on le réduit en petits fragments;
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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ce cassage est souvent exécuté par de jeunes garçons, ou des femmes, qui brisent le minerai avec un martèau ou une masse, et rejettent les parties pauvres. Pour diminuer les frais de main-d'oeuvre, on a, sur quelques usines, remplacé le cassage à la main par un bocardage analogue à celui auquel on soumet les minerais de cuivre, de plomb, etc. ; mais on a reconnu l'inconvénient de charger dans les hauts fourneaux du minerai pulvérisé et imprégné d'eau ; il en résultait de fréquents dérangements dans leur allure ; aussi l'on a cherché à modifier ce système (1).
Minerai
quelquefois bocardé.
A Finspâng on emploie un marteau qui frappe sur Marteau employé
une épaisse plaque de fonte, occupant le fond d'une trémie grillée, dont les parois sont très-évasées (Voir la figure 8) , et sont formées par des barres de fer à. section carrée, ayant 2 centimètres de côté et °séparées les unes des autres par des intervalles de 2 centimètres, (i) Pendant quelque temps, on a bocardé et lavé le minerai de Taberg, en Smâlande , qui n'est autre chose qu'une roche dioritique , dans laquelle se trouve disséminé du fer oxydulé ; ce minerai,-qui est le plus pauvre de la Suède, ne renferme que 25 à 50 p. ioo de fer ; par lavage on en élevait la teneur à Li5 p. 100. Toutefois, la difficulté de maintenir en bonne allure les hauts fourneaux où l'on chargeait ces schlichs a fait renoncer
à l'opération, bien qu'elle fût avantageuse ; mais je présume
qu'on y sera revenu. A l'usine de Hassel, près Drammen, en Norsvége, j'ai vu laver le minerai que l'on exploite près de cet établissement, et qui consiste en fer oligiste micacé, répandu au milieu d'une roche de gneiss. Une portion assez considérable de la masse ne renferme pas plus de 25 p. 100 de fer, et est enrichie par lavage : un bocard à six pilons en broie 2 à 5 mètres cubes par vingt-quatre heures. Les sables qui en proviennent sont lavés sur une table dormante, ayant im.6o de largeur et 5',20 de longueur ; on en sépare environ 6o p. wo de parties stériles, et la teneur est élevée à 55 p. zoo. Deux ouvriers suffisent à cette préparation mécanique, dont la dépense est d'environ 5 francs par l000 kilogrammes de schlichs obtenus. TOME IX, 1856.
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à
Finspiing.