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DANS LE NORD DE L'EUROPE.
NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
notablement moindre qu'à Aker ; au lieu d'être le quart ou le cinquième du poids du minerai, elle n'en forme guère que la dixième partie (1). On ajoute, d'ailleurs, environ 3 1/2 lispunds de fonte par charge, 2 en tournure, 1 1/2 en morceaux ; ce qui forme environ 1/10 du poids du minerai. Le haut fourneau n° 2 de Stafsjii a été mis en feu, a
reçu le minerai et le vent en même temps, et de la même manière que le n° 1; et, à partir du 25 avril, tous deux ont fourni concurremment de la fonte pour couler les Paixhans. Le nombre des charges dans vingtquatre heures était le même pour les deux hauts fourneaux, de 3o à Si, et leur composition était très-peu différente; seulement le poids de minerai que portait le charbon était un peu moindre pour le n° 2 ; il était de 55 au lieu de 56. Du 5 mai au io juin, on a coulé des pièces de machines; et, alors, pour rendre la fonte (L) Dans les traités de métallurgie (voir la Métallurgie du fer, par Karsten, tome 1I, p. 288, de la traduction française), on dit
qu'en Suède on obtient de la fonte truitée propre à la fabrication des canons, au moyen d'un mélange de minerais grillés et de minerais crus ; ce qui est fort inexact, car tous les minerais sont grillés avec soin. On suit encore, ajoute Karsten (id. p. 288), une autre méthode, qui me paraît défectueuse, malgré l'observation du savant métallurgiste de Berlin : d'après lui, deux heures avant la coulée, on introduit dans l'ouvrage une certaine quantité de minerai de fer très-pur, afin d'enlever à la fonte l'excès de carbone qu'elle pourrait contenir. Anciennement en Suède, on a essayé quelquefois d'employer ce procédé, mais par supercherie. Comme les ôfficiers chargés de la réception exigent que la fonte ait un certain degré de blancheur, quand on craignait qu'elle ne fût refusée, comme trop grise, parfois on a glissé furtivement un peu de minerai dans le creuset pour la blanchir; mais le boursouflement qui en était la conséquence produisait beaucoup de souillures dans le métal, et pour ce motif la pièce était refusée; aussi, depuis longtemps, on a renoncé à cette pratique déloyale et mauvaise par elle-même.
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qui plus grise, on a diminué la proportion de minerai, porté prina été réduite de 35 à 28; cette réduction a cipalement sur le minerai de F6rola, qui est peu fusible.
de On m'a communiqué, à Finspâng, les journaux campagne de cette usine pour les années i 845 et 1844: fondu des caen 1843, du 4 février au 25 juillet, on a nombre diurne des charges a été de 26 nons, et alors le minerai a été de 4o à 45 lispunds, à 28, et le poids du o à 11 avec addition de 4 à 5 lispunds de calcaire ou s Du 23 juilp. Io°, et de 5 lispunds de fonte ou 7 p. 100, des pièces de août, époque où l'on a coulé let au 15 41 à 54; été abaissé de machines, le poids du minerai a pendant lapuis, du 15 août au 7 septembre, période quelle on a repris le moulage des canons, le poids du minerai s'est relevé à 58 et 4o lispunds. Ainsi, l'on le voit qu'ici, comme à Stafsjô, c'est en augmentant l'on poids du minerai, par rapport au charbon, que passe de la fonte grise à la fonte truitée ou inversement.
Le même résultat est encore mis en lumière par le résumé de la campagne de i844: le 17 janvier, le fourrempli avec 25 stères de neau n° 1, ou inférieur, a été charbon : de ce jour au 15 février, époque à laquelle on adonné le vent, on a versé au gueulard, d'abord 15 stères de charbon sans minerai, puis 19 stères de charbon partir du avec 45 lispunds de F6rola, Jerna et Stenbo. A été accrue graduel15 février, la quantité de minerai a lispunds le 28 mars ; puis l'aug5o lement de 5 jusqu'à avril, premier jour mentation a continué jusqu'au 19 où on a coulé des canons ; et, de là au 20 mai, la proportion de minerai a été de 42 à 45 lispunds par charge de charbon; mais, du 20 mai au 7 juin, on a cessé de couler des canons pour fondre des pièces de machines;
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à Finspang.