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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
poids, de 2 o à28o p. ioo de fer en barres obtenu. Le maximum que l'on accorde aux forgerons est de 3oo p.
de charbon p. 100 de métal ; mais il est rare que l'on en brûle une aussi forte quantité. La moitié environ de la consommation de combustible a lieu dans l'affinage de la fonte, et la moitié dans le réchauffage. Fers de Danemora.
Les fers de Danemora ont, en général, une texture à grains fins et serrés, tendant à se rapprocher de celle dé l'acier : ces fers, qui sont les plus recherchés pour la cémentation, sont Plus durs et ont moins.de tendance
à devenir nerveux par le battage que les fers à gros grains. Dans les usines de l'Uplande, où l'on tient surtout à conserver la qualité et la haute valeur des produits, on cherche beaucoup moins qu'ailleurs à faire des économies de charbon, ou à diminuer le déchet sur la fonte ; mais on veille particulièrement à ce que le forgeage du fer soit toujours exécuté avec le plus grand soin. Perfection du
Tout le monde sait à quel degré de perfection est
travail mécaique poussé le travail mécanique des bonnes sortes de fers en barres de la Suède ; combien la surface en est lisse, du fer,
brillante et douce au toucher, combien les arêtes sont vives et nettes. L'impossibilité d'y découvrir aucune paille ou gerçure, même à l'aide d'un verre grossis-
sant, prouve évidemment la qualité intrinsèque du métal, la parfaite homogénéité et la cohésion des particules ; car il serait impossible de forger avec une telle perfection des fers qui ne posséderaient pas ces qualités.
On a remarqué, en outre, que dans la conversion en acier on obtient des produits bien supérieurs, quand on n'emploie que des fers qui brillent ainsi par la beauté de leur aspect; ce n'est donc pas là un luxe d'élégance que l'on doive regarder comme tout à fait inutile.
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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Néanmoins, si la possibilité de donner aux barres de fer un si admirable fini dépend de l'état intime des particules métalliques, on ne saurait non plus contester l'habileté des forgerons suédois. Le marteau qu'ils emploient pèse de 3oo à 35o kilogrammes ; il est confectionné avec un grand soin : il se compose d'une douzaine de pièces de fer très-tenace, bien soudées ensemble ; en outre, il est garni d'acier ; la panne est parfaitement
Marteaux employés
en Suède.
plane, large de 6 à 7 centimètres. L'enclume est en fonte dure ; elle présente une table plane, de 8 à 9 centimètres de largeur, sur 4o à 45 de longueur. L'expérience a montré qu'il convient d'employer des marteaux d'un assez grand poids, qui sont soulevés à une petite élévation et frappent un grand nombre de coups ; c'est
préférable à des marteaux moins lourds, et dont la course serait plus étendue. On sait, d'ailleurs, quelle influence favorable exerce sur la qualité du fer la tem-
pérature élevée à laquelle on le forge. L'étirage des pièces de fer brut exige quatre et parfois même cinq chaudes; on les martèle d'abord au milieu, puis aux extrémités, tandis que c'est le contraire pour les pièces d'un petit calibre. Dans les usines situées hors de l'Uplande , et où l'on traite des minerais autres que ceux de Danemora, mais cependant susceptibles de fournir des fers propres à la fabrication de l'acier, on emploie depuis plusieurs années une méthode qui n'est autre chose qu'une modification de la méthode wallonne, quoiqu'elle porte un nom différent. La formation de la loupe et le réchauffage des pièces de fer brut ont aussi lieu dans des foyers particuliers. Ce procédé, qui a été l'objet d'expériences suivies à l'usine de Lesjiffors , s'est répandu de là dans beaucoup d'établissements de la Wermlandie et de la Dalécarlie, ainsi à Bâckefors , Munckefors Liljendal
Méthode d'affinage
du Lancashire.