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ESSAI DE PÉTROLOGIE COMPARÉE.
lement des directions particulières. Cette propriété d'extension linéaire et presque indéfinie, directement
plus facile l'ouverture et la conservation de cheminées de communication avec l'extérieur. De là résulte la dissimilitude dans le mode d'action ; les effets des tremblements de terre sont presque exclusivement mécaniques, tandis que, à raison de la proximité de leurs foyers, les manifestations des volcans se distinguent principalement par des phénomènes calorifiques et chimiques, dans lesquels l'intervention des éléments extérieurs et notamment des eaux superficielles paraît jouer un rôle important. Quelque désastreux qu'ils soient pour l'homme, les tremblements de terre ne font naître que des crevasses d'une petite étendue, tant en profondeur qu'en surface ; et leur répétition indéfinie ne peut produire aucune des
opposée au caractère d'action rayonnante et circonscrite des effets volcaniques, montre que ces deux ordres de phénomènes ont un siège différent. Quand on voit des tremblements de terre se faire sentir presque simultanément à des distances de plusieurs centaines de lieues, on ne peut douter que le siège de leur action soit placé au-dessous de l'écorce terrestre. Les effets que nous éprouvons résultent d'une transmission des ébranlements que subit la paroi interne de cette écorce, au contact de la nappe liquide incandescente, dont la surface est soumise à des actions de divers ordres, physiques et chimiques ; d'ailleurs, les fluides élastiques rassem-
Relations des tremblements
de terre avec les zones volcaniques.
Causes
principales des différences dans le mode d'action des volcans et des tremblements
de terre.
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ESSAI DE PÉTROLOGIE COMPARÉE.
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blés dans cette zone de contact paraissent jouer un
grandes rides qui sillonnent la surface du globe. La
assez grand rôle dans les commotions. Les tremblements de terre, en général, sont indépendants des volcans en activité, bien que pouvant réagir sur eux et même y provoquer des éruptions. Néanmoins, les régions qui sont bouleversées par les secousses sont en rapport avec les principaux accidents orographiques, et surtout avec les grandes zones volcaniques, qui nous
dire à travers une hauteur de matière solide qui n'est pas moindre de 4o kilomètres. De telles fractures exi-
représentent les lignes les plus récentes de fractures profondes ; et c'est évidemment dans le sens de ces lignes que les effets doivent être le plus marqués : d'ailleurs, ils doivent offrir des caractères variables, suivant la nature, la structure, et le mode de superposition des compartiments de l'enveloppe extérieure. La différence capitale entre les tremblements de terre et les phénomènes des volcans consiste donc en ce que
les premiers ont leur siége général au-dessous de la croûte du globe, tandis que les seconds ont leurs foyers immédiats à l'intérieur même de cette croûte, et par suite à des profondeurs beaucoup moindres, ce qui rend bien
formation des chaînes de montagnes ou chaînes de volcans est, en effet, la conséquence de ruptures opérées dans l'épaisseur entière de la croûte terrestre ; c'est-à-
gent évidemment l'action de forces infiniment plus puissantes , et dont, suivant les vues ingénieuses de M. Élie de Beaumont, le développemen tgrad uel paraît dû à l'excès croissant d'ampleur de la périphérie du globe relativement à la masse interne, qui se contracte de plus en plus, à mesure que le refroidissement .se propage à de plus grandes profondeurs (1). (I) D'après les vues de M. Élie de Beaumont, auquel on doit l'explication la plus satisfaisante des déformations de la croûte du globe : s les chaînes de montagnes correspondent (voir Systèmes de montagnes, p. 1517) aux parties de cette croûte dont » l'étendue horizontale a diminué par l'effet d'un écrasement » transversal, lequel atteint toutes les parties de l'écorce ter» restres situées au-dessous de la crête montueuse : les masses
La formation des chaînes de montagnes
ne peut titre attribuée à des tremblements
de terre.