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dant avec la diagonale horizontale, est nécessairement perpendiculaire à la diagonale inclinée de cette base. Le pouvoir biréfringent du clinochlore est assez fort, pour permettre de voir dans tous les échantillons les deux systèmes d'amicaux non symétriques; il est donc facile de constater que l'écartement des axes varie avec les localités d'où proviennent ces échantillons, mais que là ligne moyenne coïncide toujours avec l'axe de plus petite élasticité. Le plus grand écartement qui a été observé dans le clinochlore d'Amérique, est d'environ 86° d'après Beer ; dans le clinochlore d.'Achmatowsk , les axes sont plus rapprochés, et ils mesurent un angle voisin de 48°. M. de Kokscharow a déjà réuni au clinochlore ,s la chlorite de Schwarzenstein , analysée par Kobell ; voici les. diverses variétés dont j'ai pu me pro-, curer des échantillons, et qui s'y rapportent également : 1° La chlorite hexagonale d'Ala qui se trouve avec le diopside et les grenats rouges, sous forme de prismes plus ou moins contournés et composés de lames empilées d'un vert plus ou moins pâle : ces échantillons sont souvent dichroïtes ; nous les avons décrits et analysés, M. Marignac et moi, ,dans les Annales de chimie et de physique, 5' série, t. X. Leur composition est identique à celle du clinochlore d' Achmatowsk , et l'écartement de leurs axes optiques est presque le même. 2° La chlorite hexagonale de Pfitsch , de Pfunders et de Zillerthal en Tyrol. Cette variété se présente presque toujours en dodécaèdres bipyramidés à base hexagonale, dont toutes les faces ont généralement la même inclinaison sur cette base. Vues dans un faisceau polarisé de rayons parallèles, les lames extraites de ces cristaux montrent un assemblage de six parties triangulaires plus ou moins régulières ; elles appartiennent donc à des mâcleS semblables à celles qui ont été dé-
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BIRÉFRINGENTES EN MINÉRALOGIE.
DE L'EMPLOI DES PROPRIÉTÉS OPTIQUES
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crites par M. de Kokscharow pour les cristaux d' Achma-
ces macles se composent de trois individus empiétement enchevêtrés les uns dans les autres à la manière des cgmophanes de l'Oural; les plans d'assemblage sont presque exactement perpendiculaires à la towsk
base commune, qui se trouve ainsi divisée en six triangles équilatéraux, dont tous les sommets sont réunis au centre, et dont un des côtés coïncide avec les côtés de l'hexagone. Lorsque la pyramide résultante
n'offre aucun angle rentrant, toutes ses faces appartiennent à une modification située sur les angles solides aigus de la forme primitive ; dans les cristaux d'Achmatowsk , cette modification a pour symbole e'14,
et son inclinaison sur la base est égale à 108°14'. Les cristaux de Pfitsch , de Pfunders et de Zillerthal.m'ont toujours offert des incidences plus fortes, qui m'ont conduit à admettre les divers symboles e", e°111, e81, e81" correspondant aux nombres pe" = 1 2 0° 2 1 ';
pe" = 125° 42'; pe"/ = 128° 35'; pe8111
Les modifications e31' et
55046'.
sont les plus habituelles,
et ce sont elles qui m'ont fourni les mesures les plus nettes ; ces mesures sont, du reste, à peu prés impossibles à prendre avec une grande exactitude, à cause des stries et des inégalités que présentent les faces des dodécaèdres. Les deux pyramides qui composent ces dodécaèdres m'ont paru tantôt exclusivement formées par une seule modification, tantôt par une face e'1' à la pyramide supérieure, et par une face el' à la pyramide inférieure. Malgré les macles des cristaux du Tyrol, on y reconnaît facilement les deux axes du clinochore avec une
ligne moyenne positive, et l'on peut même s'assurer