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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
paire de roues les abandonne, et tout le système éprouve
ainsi, lorsqu'il est franchi par un train, une série de chocs destructeurs ; aussi n'est-ce guère que pour les manoeuvres de machines isolées, assez stables pour se frayer sûrement un passage, qu'on met à profit la propriété automatique des aiguilles attaquées par le talon.
Pour les trains, quel que soit le sens de leur marche, l'intervention de l'aiguilleur est nécessaire : pour
maintenir le poids soulevé, pendant leur passage, pour le tourner avant le s'il est calé sur le levier; passage des trains et le ramener aussitôt après, s'il est mobile.
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.CHANGEMENTS DE VOIE. 487
périeur de l'arbre, joue librement dans une rainure longitudinale du contre-poids et l'empêche de tourner avec l'arbre.
Les éléments sont combinés de telle sorte que, quand les extrémités des aiguilles se déplacent d'une quantité égale à l'épaisseur minimum des mentonnets des roues, l'arbre tourne d'un angle plus grand que celui qu'embrasse la demi-projection d'une came ; d'où il suit que le contre-poids, après s'être élevé en glissant sur l'un des côtés des cames, retombe de l'autre côté, et force l'arbre et par suite les aiguilles à continuer leur mouvement jusqu'à ce qu'ils atteignent leur autre position extrême.
Une rondelle, cu sorte de rabat, fixée sur l'arbre, limite l'excursion du poids, lorsque les aiguilles sont brusquement déplacées.
300. Si l'ouverture clos aiguilles par les trains venant du tronc commun avait assez d'importance pour subordonner à cette conaux chemins dition l'arrangement du mécanisme, le contre-poids devrait évià une voie. demment être disposé de manière à maintenir les aiguilles dans la position qu'elles ont prise sous l'action de la première paire de roues; le changement Serait alors franchi par tout le train sans chocs, sans risque de déraillement. Le contre-poids, n'ayant plus d'autre objet que de placer de chaque côté les aigu-Hies à fond Mécanisme spécialement applicable
de course, maintiendrait ouverte l'une ou l'autre des voies indifféremment : état de choses très-admissible, clu reste, sur les chemins à une voie, les trains étant dirigés aussi souvent sur la
voie de garage que sur la voie principale; de sorte qu'il n'y a pas de raisons pour que le contre-poids ramène les aiguilles dans une position plutôt que dans l'autre. C'est effectivement pour les chemins à une voie qu'un ingénieur autrichien, M. Bender Woolf, a proposé.une disposition qui a reçu en Autric,be des applications assez nombreuses. La bielle qui comm,ande les aiguilles est articulée avec une manivelle de m613, calée sur un arbre vertical qui porte également un manchon en fonte, surmonté de deux cames hélicoïdales.
Au-dessus de cette pièce est placé le contre-poids, cylindre
en fonte, enfilé sur l'arbre, et terminé inférieurement par deux saillies qui remplissent exactement l'intervalle des cames. Un arrêt, fixé au bâtis qui porte la crapaudine et le palier su-
5oi. Suivant l'usage général en Allemagne, pour tous les changements de voie franchis par les trains, ce mécanisme est complété par un signal indiquant quelle est la voie ouverte. 11 y a dans les appareils de M. Bender Woolf cette particularité que le signal est exactement le même pour la nuit et pour le jour. La lumière de la lanterne n'est pas visible ; elle est renvoyée par un réflecteur conique sur chacun des deux disques
Signaux de changements de voie.
opposés dont elle occupe le centre, et qui deviennent ainsi visibles de loin ; ils sont, d'ailleurs, infléchis de manière à être également éclairés en tous leurs points. u En Hanovre, le signal, solidaire avec les aignilles,,; se compose de deux disques placés à angle droit et supportés par une tige verticale, qui tourne de 180° quand les aiguilles décrivent leur 'Course complète. L'un des disques a une faCre blanche et l'autre verte ; il présente l'une ou l'autre aliX trains, suiVant le sens de leur marche et la directon à la voie .cnverte par les ai-
guilles; le second disque, rouge suri ses demx, faces, ne doit présenter que sa tranche ; i ne c,1y,i,qnt visible que si les aiguilles ne sont pas à fond de cOurSé,' ett cenimancle alors l'arrêt.
Pour la nuit, les mêmes indications sont données par une lan-: terne à feux blanc, vert et ronge. Ces signaux, trop multipliés , pourraient:engendrer une véritable confusion. Aux termes dgTr41,1109.Pe04,ià citée, mécanicien qui entre en gare ne do cp),'.une seule cou-1 leur : blanc ou vert, quand les corninunications des voies sont dans leur état normal.
Hanovre.