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Musehelkalk
entre Raville, Vaudoneourt et Vaueremont.
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
SUR LE PAYS MESSIN.
aux environs de Faulquemont que quelques-uns des gros bancs qui constituent la base du second étage du terrain de muschelkalk.
inférieur ne tarde pas à paraître, il se montre déjà le long de la route, et il va constamment en s'épanouissant jusqu'en face de Morlange , où il occupe le tiers environ de la côte. En s'avançant davantage encore
Ce terrain paraît sur tout son développement dans le triangle dont Raville, Vaudoncourt et Vaucremont for-
ment les sommets. Non-seulement les trois étages y
vers Vatuloncourt, cet étage disparaît par suite du plongement des assises, qui est là plus brusque encore que
sont représentés, mais l'un d'eux, le troisième, y
de l'autre côté. Les couches du calcaire conchylien
acquiert une puissance que l'on ne rencontre vraisemblablement sur aucun autre point du versant occidental des Vosges. C'est à la disposition extrêmement remarquable des assises que l'on doit de rencontrer les
trois membres de la formation réunis dans un aussi petit espace. Elles y sont infléchies de manière à figurer exactement une voûte surbaissée et fermée du côté
du sud-ouest, configuration qui est reproduite avec une grande netteté par le relief 'du sol. Il résulte de cette disposition que le troisième étage qui recouvre et enveloppe les deux autres est aussi de beaucoup le plus étendu en superficie ; ceux-ci ne se montrent au jour que dans la coupure produite au nord-est par la vallée de la Nied ou dans les raresanfractuosités qui
sont donc, comme on le voit, fortement infléchies sui-
vant la direction de la Nied, qui court assez exactement dans cette localité vers le nord-ouest. Aussi, tan-
dis que les assises calcaires minces qui terminent le second étage sont exploitées sur le haut de la côte, près de l'arbre signalé d'Itzing , à une altitude qui approche de 33o mètres, elles descendent près de Vaudoncourt et de Ravine, à 2 kilomètres à peine de là, au niveau de la Nied, c'est-à-dire à 100 mètres plus bas. Un ravin, situé sur le flanc septentrional de la côte et qui monte droit à la ferme illtzing , présente des con-
leur allure accidentée, donnent un grand intérêt à l'étude de cette formation dans la pointe comprise
ditions très-favorables pour l'étude de la formation. On n'y voit point les glaises bigarrées qui forment la base du muschelkalk ; mais les marnes grises, schisteuses qui leur sont superposées, et qui constituent la partie la plus développée de l'étage inférieur, se montrent sur les rives de la Nied , et elles vont jusqu'au tiers environ de la montée. Ces marnes renferment de
entre les deux Nieds, et justifient les détails avec lesquels nous avons cru devoir la décrire. Si, de Raville , où les gros bancs du second étage occupent le fond de la vallée, on se rend à Vaudou-
la dolomie grenue sous forme d'assises peu épaisses ou de simples rognons ; on y trouve aussi des masses tuberculeuses de quartz calcarifère saccharoïde et blanchâtre.
découpent le sol. Les deux circonstances que nous venons de signaler, le développement des assises du muschelkalk et
court en suivant le cours de la Nied allemande, on
Aux marnes succèdent les gros bancs par lesquels
voit ces bancs s'élever d'une manière brusque dans la côte que traverse à une petite distance de ce village la route de Metz à Forbach. Au-dessous d'eux, l'étage
commence le second étage ; ils sont principalement ca-
ractérisés par les débris d'encrines qui abondent soit dans la pâte de la roche, soit à la surface des assises.