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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
druses tapissées de cristaux, réunit des fragments anguleux qui paraissent provenir de la première roche. Ces assises de calcaire magnésien sont exploitées sur
plusieurs points de la côte du ban Saint-Pierre ; point où celle-ci est traversée par l'ancienne chaussée romaine, elles plongent de i.o° vers le sud 200 ouest. Le gypse qui constitue la base de cette côte, est égale-
ment exploité dans de nombreuses carrières, sur le revers qui regarde la Nied , à Ancerville , Remilly et Voimhaut. La masse mise à jour sur ces différents points a de im,5o à 3 mètres de puissance ; elle est assez bien réglée et passablement marneuse. La présence du gypse dans les marnes du keuper inférieur et
la consistance qu'il a contribué à leur donner, sont sans doute les causes principales qui se sont opposées à la dénudation du coteau du ban Saint-Pierre, elles sont aujourd'hui nettement accusées dans le relief du
sol de cette colline par des pentes beaucoup plus abruptes que celles qui sont habituelles aux marnes irisées.
L'étage supérieur de cette formation n'est représenté, sur la côte qui domine Chanville, que par une petite hauteur de marnes bigarrées, fortement ravi-nées , et par quelques minces assises de calcaire magnésifère marneux que recouvre le grès infraliasique. Dans le grand quadrilatère compris entre les deux er",'," Nieds que nous venons de parcourir, les marnes irisées "t RewillY. ont, à part quelques ondulations de détail, une incli-
Disposition
naison marquée vers le sud-est. Ainsi, tandis que, dans la côte du ban Saint-Pierre, la dolomie moyenne atteint l'altitude de 317 mètres, elle ne s'élève guère
qu'à 270 mètres dans les environs de Remilly et de Flocourt , et elle descend jusqu'à 250 mètres à Suisse et à Landroff, à l'extrémité orientale de notre carte. Il
SUR LE PAYS MESSIN.
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résulte de cette disposition que les revers des côtes tournées du côté du nord-ouest, et qui présentent les affleurements des couches, offrent en général des pentes beaucoup plus fortes que les versants opposés. Cela est
extrêmement sensible sur la route de Faulquemont à Morhange par Landroff. Chaque étage y est pour ainsi dire indiqué par une côte roide à laquelle succède un palier légèrement incliné du côté du sud. Celle qui correspond à la partie inférieure du keuper, commence près de la tuilerie de Faulquem.ont et se termine au point coté 286 mètres ; on descend de là par une pente faible jusqu'au ruisseau de Vahl, et, après l'avoir traversé, on a devant soi une côte moins longue que la première, et qui montre les affleurements de l'étage keupérien supérieur. Le lias se trouve être également en saillie sur le plateau qui la termine beaucoup plus qu'il ne l'est, du côté du sud, vers Lamlroff. La fig. 5, Pl. IX, donne une idée de cette disposition. En suivant, à partir de Remilly, , le cours de la Nied française, on ne tarde pas à atteindre Lemud et à se trouver en face de Vaucremont , point près duquel vient
se terminer l'éperon de muschelkalk que nous avons décrit dans le chapitre précédent. L'espace occupé par les marnes irisées autour de ce village se trouve resserré entre la rivière au nord, jusqu'à laquelle s'avance le calcaire conchylien , et le plateau de calcaire à gryphées qui forme un escarpement à une petite distance vers le sud. La dolomie moyenne est la roche que l'on rencontre le plus souvent à la surface du sol dans cette région ; elle conronne tous les sommets des collines peu élevées que l'on y remarque. Sur le chemin de Soi-bey à Lemud , elle présente deux variétés que nous n'avons point encore signalées l'une est compacte, d'un gris clair, à, cassure un peu esquilleuse et criblée
Environs de Lemud.