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Environs
de Pange.
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
sun LE PAYS MESSIN.
de dendrites ; l'autre est grenue, d'un gris plus foncé; elle renferme des amandes de quartz à surfaces arrondies qui s'en détachent facilement et qui donnent à la roche un aspect celluleux ; on y remarque aussi quelques coquilles turicullées indéterminables.
trouve beaucoup de rognons de gypse silicifère, celluleux ; le grès lui est superposé ; à Sanry, Maizeroy, , Chevillon , les coteaux déprimés aux pieds desquels coule la Nied, en sont formés ; c'est du reste toujours la même roche à grains très-fins, micacée, de couleur
Dans une tranchée du chemin de fer au sud de Sanry, les marnes inférieures du keuper renferment des assises magnésifères qui se brisent en fragments polyédriques, renfermant des cavités tapissées de cristaux de dolomie. L'étage supérieur est toujours peu développé ; il ne paraît que dans l'escarpement du sud, où il forme, audessous du grès infraliasique , quelques minces assises fréquemment recouvertes par des éboulis.
grise ou lie de vin.
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Nous devons maintenant suivre les marnes irisées sur le flanc du plateau de muschelkalk tourné vers le nord-ouest ; ce que nous pourrons faire sans quitter les rives de la Nied française, car on remarquera qu'un peu au sud de Vaucrern ont, cette rivière fait un coude très-prononcé et prend la direction de la bande keupérienne. Une ligne presque droite, tirée de Bazoncourt sur Courcelles-Chaussy, , et qui passe par la ferme de Fourcheux , Maizeroy et Chevillon , marque exacte-
ment la limite du muschelkalk et des marnes irisées. Aux environs du premier village, cette ligne est nettement accusée dans le relief du sol ; il y a là, sur la pente du plateau de calcaire conchylien , un bourrelet de marnes qui forme subitement saillie et donne lieu à une côte assez ardue. Les assises qui en forment le pied sont des dolbies grenues alternant avec des grès à grains très-fins, contenant des empreintes de végétaux carbonisés, et quelques débris de corps organisés indéterminables. Ces couches, qui établissent le passage du muschelkalk au Keuper, sont surmontées d'un puissant dépôt de marnes bigarrées au milieu duquel on
Il est très-développé dans le premier village dont il constitue le sol ; quelques parties sont agglutinées par un ciment dolomitique qui leur donne assez de consistance. La dolomie moyenne se montre à une faible hauteur au-dessus du grès ; on peut l'observer au-dessus de Sanry, sur le chemin qui monte de Bauge à l'obélisque, près du château d'Urville et au nord de Courcelles-Chaussy. L'étage supérieur du Keuper se montre toujours sur une très-faible hauteur. Cependant, dans la colline située entre Pange et Mont, sur le sommet de laquelle s'élève l'obélisque signalé, sous la cote 292 mètres, il acquiert un certain développement. 111e doit à un amas de plâtre fibreux de 8 à io mètres de puissance qui lui est subordonné, et qui a été exploité autrefois clans plusieurs carrières placées à mi-côte. Rien n'est plus propre à donner une idée de l'effet que produit l'intercalation des amas gypseux au milieu des marnes irisées que le bombement de cette colline de Mont ; elle a, du côté de la Nied, une pente abrupte, et son sommet recourbé en forme de dôme s'élève d'une manière très-sensible ut-dessus de la ligne assez régulière des coteaux qui constituent le flanc gauche de la vallée.
Dans la région que nous venons de décrire, la bande formée par le terrain keupérien a à peine 2 kilomètres de largeur; nulle part le plateau de calcaire à gryphées arquées ne se rapproche davantage, dans la Moselle, du muschelkalk. Cette circonstance est bien loin d'être