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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
thes ferrugineuses brunes, qui est trop pauvre pour constituer un véritable minerai. Les fossiles paraissent être assez rares dans les trois assises que nous venons de décrire ; nous n'y avons rencontré que des bélemnites ; mais il faut reconnaître qu'elles n'ont pas encore pu en fournir beaucoup, étant mises à jour depuis peu de temps seulement sur une faible étendue. Sur les points du département où elles
sont reconnues, par les nombreux travaux de mines auxquels l'exploitation de l'assise intermédiaire donne
lieu, on y rencontre de nombreux fossiles ; les plus communs sont : des vertèbres d'ichtyosaure des bélemnites (belemnites triparlitus , beleninites irregularis, belemnites bruguerianus), des ammonites (ammonites opalinus, ammonites aalensis, ammonites insignis), grypha,a eymbium, des pholadomyes , des trigonies , Environs (I, Metz.
des peignes, des arches. Les environs de Metz présentent des circonstances très-favorables pour l'étude de la partie inférieure de la formation liasique. D'une part, en effet, les nombreuses carrières qui sont ouvertes dans le voisinage de cette ville pour l'exploitation de la pierre avec laquelle on fabrique la chaux renommée qui lui emprunte son 'nom, mettent à jour l'étage du calcaire à gryphées sur une
grande hauteur ; et de l'autre, les routes qui se dirigent vers l'est, permettent d'étudier, dans plusieurs tran-
chées, les marnes rouges et le grès infraliasique. Les affleurements du lias inférieur sont toujours marqués de ce côté par une saillie très-prononcée à la surface du sol occupé par les marnes irisées. Parvenu au sommet de la côte que cette saillie détermine, on voit le calcaire à gryphées s'étendre vers l'ouest à une distance considérable sous forme d'un plateau légèrement déclive, à surface presque plane, et où les villages sont
SUR LE PAYS MESSIN.
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très-pressés, car les terres qui reposent sur cette formation, sont d'une grande richesse et nourrissent une population nombreuse.
Le grès infraliasique est très-nettement coupé par les tranchées du chemin qui conduit de Pange à Mont ; il se montre là avec un développement assez considérable. La partie inférieure repose directement sur les dolomies qui terminent le Keuper ; elle est composée de bancs de om.5o à i mètre de puissance d'un grès gri-
sâtre, à grains de quartz assez grossiers, renfermant quelques paillettes de mica et des empreintes de végétaux d'une conservation très-imparfaite. On remarque, au milieu de ces bancs, le poudingue à petits galets de quartz noir qui les accompagne presque constamment. Les marnes brunes sont peu développées à la base du
grès; elles se réduisent à quelques minces filets qui forment la séparation des couches ; elles prennent au contraire une prédominance marquée dans le haut de j'étage ; elles renferment de petites assises d'un grès calcareux jaunâtre, à grains très fins que nous avons également rencontré à ce niveau dans d'autres localités. Le développement des marnes brunes à la partie supérieure du grès infraliasique est un fait qui a un caractère général ; nous l'avons observé sur tous les points où ce grès paraît dans le département de la Moselle. Des marnes rouges sont superposées à l'étage gréseux; elles se montrent le long du chemin de Pange sur une hauteur de 8 à ro mètres ; ce sont elles qui constituent le sommet de la colline de Mont, reconnaissable
de très-loin à la saillie qu'elle forme au-dessus de la ligne de coteaux que déterminent les affleurements du lias inférieur. Cette saillie est probablement la conséquenge du développement, dans le keuper supérieur,
du gypse qui paraît là avec une puissance considé-