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en solution ne séparent que i,Go p. 100 de silice et d'alumine. Quoique les acides et alcalis ne dissolvent que 1,60 p. 100 de silice et d'alumine; cependant ce calcaire doit produire une chaux hydraulique, puisqu'il renferme 18,51 d'argile, et que cette argile, par la cuisson dans les fours à chaux, passe
presque complètement à l'état de silicate de chaux et d'alumine; c'est ce que démontre l'analyse du n° ic. Le Ir' u est une chaux qui provient de la cuisson du calcaire d'Aumale n0 a a. Après cette cuisson, les acides et alcalis sé-
parent 1,2 p. 160 de silice et 6 p. 100 d'alumine sur la totalité des matières argileuses qui s'élève à ip,3o p. 1G0. Cette chaux doit donc donner naissance à des silicates susceptibles d'absorber l'eau et de produire de la chaux hydraulique, ce qui est du reste conforme aux résultats que donne le calcaire n° Le numéro i3 est un calcaire compacte de couleur noire, qui a été recueilli près de Rovigo (province d'Alger). Les acides et les alcalis en solution dissolvent 4,10 de silice et 7 d'alumine, sur le poids total de l'argile qui s'élève dans ce calcaire à, 26,5c, p. 100. Cette proportion d'argile doit donner, par la cuisson de ce calcaire, de la chaux jouissant des propriétés des ciments naturels. C'est, du reste, ce qu'on verra dans l'analyse de la chaux n° Le n°
TRAVAUX DU LABORATOIRE D'ALGER.
TRAVAUX DU LABORATOIRE D'ALGER.
ilt
est de la chaux qui provient de la cuisson du cal-
caire noir de Rovigo n° 13. Elle adonné, avec les acides et les alcalis en solution, 23 de silice et ro d'alumine sur la totalité de l'argile s'élevant à 52,90 p. 100. Cette chaux cuite, ramenée par le calcul à 100 parties de carbonate, ne contiendrait donc que 27 p. .0 de matières argileuses, ce qui donnerait, comme le calcaire n° 13, du ciment naturel. En jetant un coup d'oeil sur cette série d'analyses et eu ayant égard à l'argile totale que renferme chaque calcaire, il devient facile, en s'appuyant sur les données de M. Vicat , de classer chacun de ces calcaires dans une des six catégories suivantes : 10 calcaire à chaux grasse ; 2' à chaux maigre ; 30 à chaux moyennement hydraulique ; à chaux hydraulique; 5" à chaux éminemment hydraulique; 6° enfin à chaux donnant des ciments naturels ; mais on ne peut admettre comme règle générale que la quantité de silice et d'alumine séparée par voie humide, soit d'autant plus considérable que le calcaire tend à jouir de qualités de plus en plus hydrauliques ; ainsi , le n° 3
devant fournir de la chaux grasse, donne beaucoup plus de
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n° ii, par exemple, silice et d'altunine par voie humide que le qui doit être hydraulique. 100 de
Je citerai encore le n" 11 qui ne donne que devrait silice et d'alumine solubles dans les acides et alcalis. Il chaux moins hydraulique que les n" 7, 8, donc produire une qui arrive. 9, etc., tandis que c'est l'inverse que le même calcaire soumis à la Je ferai observer encore contraire, séparer par les acides et alcalis la cuisson laisse, au dont se compose de la silice et de l'alumine presque totalité solubles devait juger par la silice et l'alumine l'argile; et, si on le n° 12, qui du n° u que le calcaire n'est pas hydraulique,démenti à cette de ce calcaire, donnerait un est la chaux cuite i,61 p.
assertion.
nouvelles et Ce n'est donc qu'en se livrant à une série de les calcaires et les chaux qui en pronombreuses analyses sur convaincre si l'on doit adopter viennent que l'on pourra se M. Rivot, ou si générale les données émises par comme règle de nombreuses exceptions à cette règle. on devra admettre
Analyses d'eaux. Parmi les eaux analysées en 1854 quelques-unes sont theralimenmales et minérales, d'autres sont douces et destinées à dans divers propose de construire ter les fontaines que l'on se centres de populations nouvellement créés ou que l'on se pro-
les résulpose de créer en Algérie. Mais avant de faire connaître
tats que m'ont donnés chacune de ces eaux, je vais indiquer très-succinctement la méthode d'analyse qui a été suivie. 10 Je fais la recherche de toutes les bases sur 5oo grammes plus ou 1.000 grammes d'eau, suivant que cette eau se trouve je J'évapore lentement à siccité et ou moins chargée de sels. distillée pour redissoudre reprends la masse sèche par de l'eau les corps solubles dans ce liquide, tels que sulfates, chlorures, nitrates. Les corps insolubles silice, oxyde de fer, carbonates, etc., sont recueillis et traités par l'acide chlorhydrique; la liqueur acide est évaporée à sec. On reprend la masse sèche par de l'eau acidifiée d'acide chlorhydrique et l'on sépare la silice. Quant la magnésie qui se trouvent dans la
au fer, à la chaux et à liqueur acide, on les obtient 'en les dosant par les réactifs ordinairement usités pour la séparation de ces bases. Le peroxyde de fer est toujours en très-minime
proportion et peut ren-