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FORMES CRISTALLINES
A la suite de .ce composé, je rapporterai quelques essais infructueux que j'ai tentés pour obtenir à l'état Sulfate simien,
cristallisé quelques sels de protoxyde d'étain. Le sulfate stanneux ne cristallise point par le refroidissement de sa dissolution saturée et bouillante. Il pa-
raît, en effet, plutôt un peu plus soluble à froid qu'à chaud. J'ai trouvé qu'une partie de ce sel exige, pour se dissoudre, 51/5 parties d'eau à 19°, et 5 1/2 à. l'ébul-
lition. Par l'évaporation dans le vide, il se dépose en cristaux grenus, microscopiques, non déterminables c'est le sulfate anhydre SnO, S03. Sulfate
En évaporant une dissolution mélangée de sulfate
siann°"-P°1as- stanneux et de sulfate de potasse, on obtient un sel donski u e.
Forme primitive.
Composition.
bic en aiguilles fines, légères, également indéterminables. Je ne sais s'il existe deux Sels doubles distincts, bien que d'un aspect semblable, car l'analyse m'a donné des résultats conduisant une fois à la formule KO, SO' 2(SnO, S03), et une autre fois KO, SO' -I- S'IO, S03.
ET COMPOSITION CUI:MIQUE 17E DIVERS SELS.
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20,6 p. ioo d'eau ; celle que je propose, au contraire, en demande 16,54 p. 100. Comme il est impossible d'éviter la présence d'une petite quantité d'eau adhérant superficiellement à ces cristaux, bien que je les aie étudiés par un temps froid et sec, pendant lequel ils ne m'ont offert aucune déliquescence, il me semble que l'ancienne formule doit être rejetée. D'ailleurs, comme l'acide carbonique est un acide bibasique , la proportion d'eau que j'admets dans ce sel n'a rien d'irrégulier. Je ;pense devoir attribuer au temps exceptionnellement sec pendant lequel j'ai examiné ces cristaux, le fait que j'y aie trouvé moins d'eau que n'en indiquent les anciennes analyses. CARBONATE DE SOUDE
Na0, CO2 + Ag.
CARBoNATE. DE POTASSE: g (KO, CO2) + 3 4q.
Prisme rhomboïdal droit. J'ai observé sur divers cristaux de ce sel les formes suivantes Le prisme rhomboïdal M, les faces du prisme rectangulaire A, E, et la base P;
Prisme rhomboïdal oblique. Ce sel a été décrit récemment par M. Rammelsberg , et mes mesures ne s'éloignent pas assez des siennes pour
Les faces n d'un octaèdre (a : fb : c); enfin sur les angles de la base q, a' et 0. Voici dans quelles circonstances j'ai obtenu diverses
qu'il me paraisse utile de les publier. Mais je ne puis
combinaisons de ces formes
m'accorder avec lui pour sa composition.
Fig. 13. P,M, A, a'. Lames minces parallèles à la, base. Cristaux formés par concentration dans le vide d'une dissolution refermant les carbonates de potasse.
Je lie sais si ce savant a vérifié la formule qu'il lui attribue, KO, CO2 2Aq , ou s'il l'a simplement admise d'après les anciennes analyses de divers chimistes. Pour
moi; tous mes essais m'ont fait trouver moins d'eau que- n'en exige cette formule. J'ai obtenu en effet, pour
la perte de poids par calcination, poussée toujours jusqu'à la fusion : 1807, 18;66, 17,24 , et 17,44 p: 100. Or la formule admise par M. Rammelsberg
et de soude à peu près à équivalents égaux. L'eau- t-Ière était sursaturée de carbonate de soude, et s'est prise en masse peu après qu'on en a eu retiré les cristaux. Outre les faces indiquées, ils portent une série de faces cour bes indéterminables entre M et a'. Fie, 14. P, M, A, a, n. Cristaux aplatis parallèlement à A, formés, par l'évaporation à une température voi-
Forme primitive.
Combinaisons U iverses.