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Ej'HHES iiJR LE '111ETAMORPHISME. 98 étaient quelquefois assez longues ; je Me suis donc borné
aux gisements que j'avais explorés moi-Même ou bien à ceux qui sont devenus classiques et dans lesquels le métamorphisme est incontestable.
Les échantillons que j'ai soumis à l'analyse étaient choisis de Manière à ce qu'ils fussent autant cille possible homogènes. De Plus ils étaient pris à une petitd distance l'un de l'autre et sur la même couche lorsqu'il s'agissait de terrains stratifiés. On était assuré ainsi que le S Variations de lent- composition chimique devaient être uniquement attribuées au Métamorphisme. <l'ai cherché d'ailleurs à généraliser les phénomènes observés et à les graduer de maniéré à passer toujours du simple au composé.
Mes analyses ont été faites en partie à l'École dés Ponts et Chaussées, dans le laboratoire de mon ami M. Hervé Mangon.
Enfin, j'ai réuni dans ce mémoire les observations que j'ai recueillies depuis plusieurs années dans divers voyages en Allemagne et en Suisse , ainsi que dans un S 5.
Importance
trop grande attribuée d l'action de la chaleur.
ACTIM
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F1ALàUIt SHR LES ROCHES.
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roches metainorphiques ou éruptives, atixqüelles eh attribue ordinairement, une origine exclusivetnent ignée,
Toutefois, pour que ces faits puissent être rigoureusement démontrés , il est nécessaire d'indiquer d'abord, dans un préambule sommaire, quelle est l'action exercée par la chaleur sur les principales roches. ACTION DE LA CHALEUR SUR LES ROCHES.
Lorsque dans le laboratoire on soumet des roches à l'action de la Chaleur, elles perdent leur eau et leurs matières volatiles, elles changent de couleur, et suivant la température à laquelle elles sont calcinées, elles peuvent s'agglutiner ou fondre complètement. Souvent elles prennent la structure prismatique ; c'est par exemple ce que l'on observe très-bien dans la fabrication du coke et aussi sur les grès qui forment la che-
mise intérieure des hauts fourneaux. Elles prennent aussi une structure vitreuse, celluleuse ou scoriacée.
voyage en Irlande entrepris en 1852 avec M. de Verneuil.
Toujours elles portent avec elles un cachet spécial qui les rend très-faciles à reconnaître.
A mesure que j'avançais dans l'étude du métamorphisme, je n'ai pas tardé à in' apercevoir qu'on avait attribué une importance exagérée à l'action dela chaleur. On sait, par exemple, qu'on à donné le nom de ther-
reste, essentiellement de le;ur composition ; aussi, vaisje rappeler les métamorphoses qu'elle produit dans les principales roches.
man tides et de porcelanitçs à des roches métamorphiques
IMINERAIS.
qui se trouvent surtout au contact des basaltes et des trapps. Une certaine ressemblance de ces roches avec
Parmi les minerais qu'on rencontre le plus souvent, la pyrite de fer perd une partie de 'Son soufre, l'hydroxyde de fer son eau, le carbonate de fer son acide carbonique.
celles qui se produisent dans les houillères en combustion, a fait admettre qu'elles résultent d'une action ignée exercée par la roche éruptive. Mais les résultats auxquels
je suis arrivé montreront, j'espère, que cette idée est inexacte et que la chaleur n'a eu qu'une part reStreinte dans lenr fermatid. Il en est de même pour diverses
L'action de la chaleur sur les roches dépend, du
Les Combustibles perdent leur eau et leurs matières volatiles; ils donnent alors un charbon ou un coke. Il importe surtout de bien observer que, par l'application
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