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ÉTUDES SUR LE MÉTAMORPHISME.
ACTION DE LA CHALEUR SUR LES ROCHES.
les combustibles
de la chaleur, la houille ou le lignite ne se transforment pas en anthracite. La température à laquelle les combustibles perdent leurs matières volatiles est d'ailleurs beaucoup moins
Ces expériences montrent que la température à laquelle s'opère la distillation des matières bitumineuses dans les combustibles est 'à peu près de 2600 pour la tourbe , de 3000 pour le lignite, de Loo' au moins pour
bitumineuses.
élevée qu'on n'est porté à le croire, d'après ce qui a lieu dans la fabrication du coke ou du gaz de l'éclai-
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Température à laquelle
perdent leurs matières
rage. Il m'a paru intéressant de la déterminer, et, à ma demande, M. Jacquelain a bien voulu s'en charger.
Les différents combustibles, la tourbe; la lignite, la bouille; l'anthracite ont été soumis à une distillation dans une cornue chauffée peu à peu et régulièrement au moyen d'un bain métallique dans lequel elle était plongée. Il s'est d'abord dégagé de l'eau, puis des matières volatiles, qui ont donné une odeur empyreumatique ; on a noté la température à laquelle cette odeur se faisait sentir. En chauffant davantage, il s'est ensuite produit une distillation de plus en plus active. Les températures ont été prises avec le thermomètre à mercure et lorsqu'elles étaient élevées avec des alliages fusibles. Action de la chaleur sur les Combustibles. TEMPÉRATURE
.
Produisait i
NATURE DIS COMBUSTIBLE.
Tourbe de Ham Id. de Lascases Id. du Shannen Lignite d'ici en Suisse Id. de Nucettmen Piémont Houille irisée dé-Saint-Etienne Id. Id.
de Dresde anglaise dite Cannet con!
Anthracite de Swansea
"g
___......____...__.......--._ l'odeur la distillaempyreumanque. tion. 220" 230 230 220 220 150 205
295 310
260° 260 260 285 300 400 400 400 400
(a) La distillation est la plus active à 3000, elle s'affaiblit à 400. (b) La distillation est encore très-active à 400". (c) La distillation est active à 3000. (d) La distillation est active à 4oe. (e) La distillation est très-faible à 400".
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la houille et l'anthracite. La température à laquelle un combustible commence à perdre ses matières bitumineuses et par suite à se changer en charbon ou en coke est donc très-peu élevée ; elle est en tous cas bien inférieure au rouge.
Si l'on admet maintenant que l'augmentation de température à l'intérieur de la terre soit de 10 pour 35 mètres, la température de 4000 correspondra à une profondeur de 13, (3, mètres par conséquent il suffirait qu'une roche éruptive vînt d'une profondeur de 15 kilomètres, polir que les couches de houille qu'elle traverserait fussent métamorphosées en coke. Comme d'ailleurs les combustibles perdent une grande partie de leur eau à une température peu supérieure à too°, ils seraient déjà très-notablement altérés par une roche quelconque, qui, par suite d'une rupture du sol, 'surgirait subitement d'une profondeur de 4. kilomètres.
Il n'est pas inutile de remarquer ici, que les coinbustibles peuvent perdre leurs matières bitumineuses et volatiles, autrement que par la chaleur. Ainsi lors-
s Lpeesuvez tbupselri dblre:
leurs matières bitumineuses
qu'on les traite par la benzine , qui est un deS produits pa de la distillation de la houille, on en dissout certaines parties. M. Jacquelain, qui a eu l'obligeance d'exécuter ces essais, a trouvé que, pour la tourbe, la proportion dissoute par la benzine est considérable et peut dépasser t/ 5 p. 1 oo ; pour le lignite elle s'élève encore à plusieurs centièmes. Pour la houille la proportion est ordinairement moindre. On sait du reste que les combustibles sont. attaqués
s olution.