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ÉTUDES SUR LE IYIÉTAAIORPHISIVIE.
ACTION DE LA CHALEUR SUP. LES -.ROCHES.
par les alcalis. Ils le sont même par les carbonates alcalins. La proportion de ces combustibles qui est dissoute est d'autant plus grande qu'ils renferment plus de matières volatiles : elle va successivement en diminuant dans la tourbe, dans le lignite et dans la
fatée anhydre, et une température de 1200 suffit pour que son eau se dégage. De plus, quand il a été chauffé fortement, il ne reprend pas son eau ; on est donc naturellement conduit à penser que du gypse, au contact d'une roche ignée, a dû se changer en anhydrite.
houille.
Lorsque des couches de combustible sont situées à une certaine profondeur dans- l'intérieur de la terre, elles sont traversées par des eaux plus ou moins chaudes et contenant des substances minérales, notamment des
sels alcalins. Il est facile de comprendre que l'action très-prolongée de ces eaux- dissout peu à peu les parties bitumineuses du combustible qui doit, par conséquent, s'enrichir en carbone. Si les eaux sont à la température ordinaire, leur action s'exerce encore, bien qu'elle soit beaucoup plus faible et par suite plus lente ;
mais, comme les périodes géologiques ont une durée presque indéfinie , elle produira, en définitive, les mêmes effets. Il n'est donc pas étonnant que les combustibles soient d'autant plus riches en carbone qu'ils sont plus anciens. Ainsi, on peut entrevoir, dès à présent, que les différences existant entre le lignite, la houille , l'anthracite et le graphite ne résultent pas d'une distillation sèche, mais plutôt d'une dissolution. C'est d'ailleurs ce que viendra confirmer l'étude du métamorphisme subi par les combustibles qui sont au voisinage des roches trappeennes ou granitiques. 11; °CIME g cmicrAinics. 10.
Quand on calcine des roches calcaires, il se produit de la chaux caustique. Si la roche est marneuse elle peut entrer en fusion. Le gypse se'ehange , comme l'on sait, en chaux sul-
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na_aclufEs sier,acAwii:Es.
J'ai déjà fait connaître dans une publication antérieure quelle est l'action de la chaleur sur les roches
s 11.
silicatées. Toutes ces roches se comportent à peu près de la même manière. Leur fusibilité est généralement
d'autant moindre qu'elles sont plus riches en silice: Quand elles sont amenées à fusion, elles donnent tantôt un verre, tantôt une scorie plus ou moins cristalline en même temps leur densité éprouve une diminution (1). 5 12. Du reste les roches silicatées qui ont été fondues Action des alcalis s'attaquent fortement par les alcalis (2). sur use grès devenu Comme on rencontre assez souvent des grès prisma- prismatique par la chaleur, tiques au contact de filons de basalte, il m'a paru intéressant de rechercher comment se comportait avec les alcalis un grès devenu prismatique par l'action de la chaleur. En conséquence j'ai opéré sur un grès prismatique provenant de l'ouvrage d'un haut fourneau. Ce grès était très-quartzeux ; il montrait seulement quelques parties celluleuses et noirâtres qui avaient fondu. Après ébullition dans une lessive concentrée de potasse, il n'a laissé dissoudre que... 4,5 de silice. Si cette proportion n'est pas plus grande, cela tient à ce
(s) Delesse. Recherches sur les verres provenant de la fusion des roches. (Bulletin de la soc. géol.. oe série, t. IV, p. 1580), et Ch. Deville : Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. XX. (2) Action des alcalis sur les roches. (Bulletin de la société géologique, 9.° série, t. XI, p. 127).